Les mensonges du défenseur de Polanski sont pathétiques. Il focalise l’affaire de son arrestation sur la volonté de la victime de vouloir se retirer de ce dossier, alors que l’intérêt de la justice est de sanctionner un comportement criminel. En droit français, la prescription des crimes commis contre des mineurs est actuellement de 20 ans. A chaque acte de procédure, il y a interruption de la prescription qui repart à zéro. La justice californienne a émis plusieurs mandats d’arrêt depuis la cavale du criminel intervenue en 1977. Ce qui, autrement dit, démontre que même en France, il n’y aurait pas eu prescription sur ce dossier. A titre d’exemple, on peut citer les mandats d’arrêt internationaux émis contre Carlos, Cesare Battisti, Marina Petrella qui ont interrompu les prescriptions concernant ces affaires remontant aux calendes grecques. Et ces grands moralistes qui défendent à tout prix un violeur d’enfant, n’ont eu aucune réaction pour demander l’arrêt des poursuites. En fait, il s’agit tout bonnement de sauver un privilégié bénéficiant de l’appui de la Nomenklatura artistico-économico-politico mafioso, alors qu’un simple quidam aurait été présenté devant ses juges et condamné à exécuter une peine de prison sans que personne ne s’en émeuve autrement.