Je pense que Soral est une belle mécanique intellectuelle qui tourne à côté de la plaque. Sa réflexion est constamment traversée et parasitée par son moi orgueilleux. Il se fait dépasser par sa propre dialectique dès qu’il approche la vérité d’une idée. Son orgueil reprend toujours le dessus. Il y a parfois des soubresauts de clairvoyance dans son jugement mais qui sont vite balayés par sa pensée en hoquet qui l’emmènent toujours en avant sans jamais creuser un filon. Il se grise trop de lui-même. Tout cela l’éloigne de la probité nécessaire à toute reflexion profonde sur l’existence. On sent la formation des jeunesses communistes. Soral est avide d’une reconnaissance. A chercher du côté de la psychanalyse peut-être ? le désamour d’un père violent, la frustration de classe...
J’aurais aimé pouvoir lui poser une seule question : Que pense-t-il du programme de rétablissement de la peine de mort du FN ?