L’antiraciste spéciste a ce problème : justifier le spécisme, sans
justifier le racisme ; maintenir l’idée de nature, fondée sur la
naissance ; l’idée que Nature a donné à l’Homme la plus haute des
naissance, la nature d’être libre (rien d’« inné » au-dessus de la
ceinture).
Aux « animaux » par contre, la nature d’esclaves soumis à
l’instinct. Le raciste n’a pas ce problème ; le Blanc et le Noir, le
chat et la souris, chacun a sa nature, sa place et son rôle dans
l’harmonie naturelle et sociale.
Le raciste peut, bien plus facilement
que l’anti-, faire le paternaliste et militer à la « défense animale »,
pour un bon traitement des animaux de boucherie.
Au cri de « Nature avec nous », spécistes racistes et anti- débattent sur l’« inné » et l’« acquis », se disputant sur les signes :
les humains ont-ils tous la même intelligence ?
Et surtout : les différences d’intelligence sont-elles innées ?
La hiérarchie entre humains est-elle voulue
par Nature ?
A la recherche des signes les anciens interprétaient le
foie des génisses, les modernes interprètent notre cerveau.