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Commentaire de Joe Liqueur

sur La laïcité, un principe constitutionnel en danger !


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Joe Liqueur 24 octobre 2010 20:21

Mais je reconnais moi-même que je n’ai pas tout lu, déjà dans mon commentaire précédent ! Sur les départements concordataires, OK. C’est ici :
http://programme.lepartidegauche.fr/index.php?option=com_content&view=article&id=42:40-une-laicite-intransigeante-et-etendue&catid=4:chapitre-1—refondation-republicaine&Itemid=10

J’avais juste dit que Peña-Ruiz ne mentionnait pas ce point dans la vidéo que tu as postée.

Et je me répète : la République ne reconnaît aucun culte ni aucune croyance, voilà le principe qu’il faudrait défendre jusqu’au bout. Je n’ai jamais dit qu’un athée ne pouvait pas faire preuve de spiritualité ; je dis que les convictions "religieuses" ou "spirituelles", ce n’est pas l’affaire de la République, c’est tout. L’Etat n’a rien à faire dans la conscience des personnes, et pour garantir au mieux ce principe le mieux est d’affirmer simplement que la République ne reconnaît aucun culte et aucune croyance.

Je me répète encore : pour restaurer vraiment la démocratie il faut sortir unilatéralement de l’UE ; pour reconstruire notre industrie il faut des barrières douanières aux frontières de la France.

Pour l’UPR je comprends bien ton argument, donc on peut juste constater qu’on est pas d’accord sur la stratégie. Mon point de vue, c’est que dans la mesure où il s’agit de restaurer la démocratie, tous les citoyens souverainistes sont des alliés objectifs. Même si ce sont des sympathisants d’extrême-droite. C’est une alliance provisoire, évidemment, avec un objectif précis et strictement délimité : faire sortir la France de l’UE.

Enfin sur le droit au travail, voici à quoi un véritable droit au travail pourrait ressembler : toute personne pourrait obtenir un emploi à temps plein sur simple demande auprès de la mairie ; avec le statut de fonctionnaire pour les citoyens français, et le statut de salarié en CDI pour les étrangers. Les demandeurs devraient par exemple être engagés et rémunérés dans un délai maximal d’un mois après le dépôt de leur demande, même dans le cas où aucune affectation n’aurait pu leur être attribuée dans ce délai. C’est ça, le véritable droit au travail ; le "nouveau service public de l’emploi", c’est de l’enfumage en règle, pour reprendre une des expressions favorites de Mélenchon - expression qui s’applique très bien à son discours et à sa pratique politique.

Franchement, un machin qui "produit des statistiques et des études", qui fait de l’"accompagnement personnalisé", qui "recueille les offres", qui "aide au recrutement", qui fait de l’"orientation" et l’"accès à la formation professionnelle qualifiante", qui "met en œuvre la politique nationale de l’emploi" et qui "indemnise les demandeurs d’emploi", ça te paraît pas un peu gros quand même ? Pour l’essentiel il n’y a là rien de plus que ce qui existe déjà. Autant dire que c’est du vent.

Si on instaure réellement le droit au travail, on n’"indemnise" pas les demandeurs d’emploi, on leur donne un emploi. Ils demandent un emploi, ils l’ont. C’est ça le droit au travail.


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