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Commentaire de Bodhi

sur Manifs retraites : Agents provocateurs ou simples casseurs


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Bodhi 26 octobre 2010 20:47

Mon article est pourri. Fait à la va vite sur je dois l’avouer. Honte à moi.
Ce n’est pas une matraque télescopique mais bien une matraque.

Ensuite voici des compléments où l’on trouve le témoignage du monsieur en question.

http://www.arretsurimages.net/contenu.php?id=3473

ET témoignage de la fille du monsieur :
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"La vitrine d’une agence du Crédit lyonnais a été défoncée. Un passant qui tentait de dissuader les vandales a été frappé de coups de poing et de pied portés au corps et au visage, avant que d’autres participants interviennent pour le dégager."

Le passant c’est mon père. J’étais là et je souhaite apporter quelque précision et soulever quelques question. Nous avions été manifesté comme des milliers de français aujourd’hui. Nous avions démarrer vers 15h30 à République, avancé a pas de fourmi jusqu’à Bastille (17h30) puis rejoins nations vers 18h30. La manif s’est passé dans le calme dans une ambiance bonne enfant. Même le bouchon de ma bouteille d’eau tombé par terre n’a pas été piétiné.

Arrivé à Nation, les syndicats ont appelé à la dispersion. Nous sommes redescendu par le boulevard Diderot. Les policiers et CRS était déjà plus nombreux. Mais tout était calme. Quelques minutes après l’ambiance a changé puisque les sirènes et le ballet des voitures et des camionnettes de police avait commencé.

Nous étions assis mes parents et moi à la terrasse du café situé à quelques mètres de la Banque. Nous avons vu une quarantaine de car de CRS, Police et autres forces de l’ordre remonter le boulevard Diderot.

Puis quelque minutes après, une cinquante de personne descende le boulevard, aligné, étendards noir. En arrivant au niveau du Crédits Lyonnais, il se sont mis à casser la vitrine. Mon père à tenter de s’interposer comme vous l’écrivez. J’ai pris peur en voyant certains d’entre eux tenter de le taper et je me suis lancer à sa défense, prise de panique. Je me suis prise une canette de bière sur la main. Elle saigne.

Comment ont-il pu passer ? Comment les CRS ne les ont ils pas croiser  ? Impossible ! Les "casseurs" descendait la rue le champs libre. Toute la place pour eux. Plus un flic à l’horizon. Ils étaient pourtant loin de se cacher.

D’autre "casseurs" on tenter de calmer la situation. Un homme, la cinquantaine, très calme, habillé d’un imperméable gris ma prise de côté et m’a dit de me calmer. "C’est une erreur " Non les flics n’était pas là, quoi que. Qui était cet homme en gris. Pas un anarchiste c’est sûr ! Il avait l’air d’encadrer le groupe. Un flic ? II y avait en tout cas une dizaine de photographes qui accompagnaient se groupe. On me prend en photo. Je refuse. Je ne veux pas que mon image soit utilisée pour montrer que les manifestations ont « dégénéré »

C’était organisé !! Comment la quarantaine de car de CRS a pu ne pas croiser ces "casseurs" : on les a laissé passer !
Ce n’était pas un groupuscule seul dans son coin. Les photographes étaient là. Qui était cet homme en gris ? Je suis en colère !!!

Après m’être fait soigné ma main, légèrement éraflée (plus de peur que de mal, mon père n’a rien), nous redescendons à pied vers la Bastille. Tient les Flics sont de nouveau présent, et en masse ! Que faisaient-ils quelques minutes auparavant ! C’est de la blague. Je suis en colère contre eux. Il manipule tout. Il cherche la bagarre pour décrédibiliser une manifestation.

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