Mon article est pourri. Fait à la va vite sur je dois l’avouer. Honte à moi.
Ce n’est pas une matraque télescopique mais bien une matraque.
Ensuite voici des compléments où l’on trouve le témoignage du monsieur en question.
http://www.arretsurimages.net/contenu.php?id=3473
ET témoignage de la fille du monsieur :
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"La vitrine d’une agence du Crédit lyonnais a été défoncée. Un
passant qui tentait de dissuader les vandales a été frappé de coups de
poing et de pied portés au corps et au visage, avant que d’autres
participants interviennent pour le dégager."
Le passant c’est mon père. J’étais là et je souhaite apporter quelque
précision et soulever quelques question. Nous avions été manifesté
comme des milliers de français aujourd’hui. Nous avions démarrer vers
15h30 à République, avancé a pas de fourmi jusqu’à Bastille (17h30) puis
rejoins nations vers 18h30. La manif s’est passé dans le calme dans une
ambiance bonne enfant. Même le bouchon de ma bouteille d’eau tombé par
terre n’a pas été piétiné.
Arrivé à Nation, les syndicats ont appelé à la dispersion. Nous
sommes redescendu par le boulevard Diderot. Les policiers et CRS était
déjà plus nombreux. Mais tout était calme. Quelques minutes après
l’ambiance a changé puisque les sirènes et le ballet des voitures et des
camionnettes de police avait commencé.
Nous étions assis mes parents et moi à la terrasse du café situé à
quelques mètres de la Banque. Nous avons vu une quarantaine de car de
CRS, Police et autres forces de l’ordre remonter le boulevard Diderot.
Puis quelque minutes après, une cinquante de personne descende le
boulevard, aligné, étendards noir. En arrivant au niveau du Crédits
Lyonnais, il se sont mis à casser la vitrine. Mon père à tenter de
s’interposer comme vous l’écrivez. J’ai pris peur en voyant certains
d’entre eux tenter de le taper et je me suis lancer à sa défense, prise
de panique. Je me suis prise une canette de bière sur la main. Elle
saigne.
Comment ont-il pu passer ? Comment les CRS ne les ont ils pas croiser
? Impossible ! Les "casseurs" descendait la rue le champs libre. Toute
la place pour eux. Plus un flic à l’horizon. Ils étaient pourtant loin
de se cacher.
D’autre "casseurs" on tenter de calmer la situation. Un homme, la
cinquantaine, très calme, habillé d’un imperméable gris ma prise de côté
et m’a dit de me calmer. "C’est une erreur " Non les flics n’était pas
là, quoi que. Qui était cet homme en gris. Pas un anarchiste c’est sûr !
Il avait l’air d’encadrer le groupe. Un flic ? II y avait en tout cas
une dizaine de photographes qui accompagnaient se groupe. On me prend
en photo. Je refuse. Je ne veux pas que mon image soit utilisée pour
montrer que les manifestations ont « dégénéré »
C’était organisé !! Comment la quarantaine de car de CRS a pu ne pas croiser ces "casseurs" : on les a laissé passer !
Ce n’était pas un groupuscule seul dans son coin. Les photographes
étaient là. Qui était cet homme en gris ? Je suis en colère !!!
Après m’être fait soigné ma main, légèrement éraflée (plus de peur
que de mal, mon père n’a rien), nous redescendons à pied vers la
Bastille. Tient les Flics sont de nouveau présent, et en masse ! Que
faisaient-ils quelques minutes auparavant ! C’est de la blague. Je suis
en colère contre eux. Il manipule tout. Il cherche la bagarre pour
décrédibiliser une manifestation.
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