C’est le cas :
"La diffamation non publique simple est la moins sévèrement sanctionnée. Elle est prévue par l’article R621-1 du code pénal et sanctionné par une amende de première classe. Dans l’ancien code pénal, elle était assimilée à une injure non publique. et difficile à prouver (car par nature il n’y pas de public ou de témoin)."
Hortefeux et ses "auvergnats" est bête à manger du foin, mais de fait, il a tenu une conversation privée enregistrée à son insu par une tierce personne.
Que l’on dire les conséquences politiques de ses propos et de son jugement sur ce personnage est une chose, qu’il soit condamné en est une autre.
A la décharge du législateur, ces dispositions ont été écrites en 1972.. à l’époque les smartphones ne courraient pas les rues et prouver une incitation à la haine raciale non publique était de l’ordre de l’impossible.
Aujourd’hui ou la moitié de la population peut enregistrer une conservation discretement entre amis, réunion, c’est une toute autre histoire.
Cela pose aussi des problèmes sur les espaces semi-privés facebook, mailing list de 10 potes échangeant des blaques etc..
Bref, le principe était mauvais au départ, mais il ne tirait pas trop à conséquences.
Aujourd’hui il est franchement orwellien.