Stupidité banalisée.
La France se hâte de rigoler
nerveusement des facéties d’amuseurs publics douteux qui font dans l’imitation
simiesque ou qui évoquent ce qu’ils ont dessous leur ceinture. L’humour
n’échappe pas à la médiocrité ambiante, à la décadence.
Et, complices de cette décadence
irrévocable, canal plus, cercle de fumistes qui parlent de « poubelle du
net ». Les médias à émissions
unilatérales sont à l’agonie, rattrapés par quelque chose de plus « NET »
qu’eux : l’interactivité, le respect de l’opinion des autres.
Logiques avec eux-mêmes, ces
médias défendent leur salaire et leur camelote mais c’est de bonne guerre si
ils trouvent des amateurs de médiocre archi millésimé, prêts à applaudir sur
ordre.
Bigard : une affiche avec
dessus, un slip. J’imagine un étranger visitant Paris ce qu’il doit penser de
l’image de la France. Il n’est pas étonnant que ce gus ait été choisi par
Sarkosy pour une visite au Vatican. Le gouvernement guignol en
déplacement !
C’est difficile d’accorder crédit
à un gus capable de proférer de telles vulgarités mais il a le droit d’avoir un
avis sur la question du 11 Septembre.
La question est de discerner ce
qu’il reste d’intelligent et de raisonnable dans le bordel métaphysique en
lequel nous glissons depuis 50 ans, de retrouver ses billes dans le fatras des
informations étouffantes et aliénantes, le rythme martelant de la pub.
La complaisance à cette décadence
est au niveau de ce qu’elle rapporte à ceux qui en font profession. Le grand
malheur, c’est qu’ils ont des clients.
Et on voudrait parler d’identité
nationale ? Pressons-nous d’en rire encore si on n’a pas épuisé tous les
rires idiots.
Résultat : qui se frotte les
mains : La Marine qui, elle, ne se saborde pas, pour le coup. Les cigales
se sont métamorphosées en cafards : plus t’es dans le spectacle plus tu
gagnes des ronds.
Alors la Marine va séduire les
fourmis ouvrières au chômage qui voteront pour elle, en feront leur reine. Maman,
c’est quoi une démocratie ? C’est une manière de gouvernement appelé à
sombrer dans la bêtise et à soutenir des dictatures.
Quand est-ce qu’on relève le
niveau ?