Après tout comment reprocher au gens de chercher à vivre leurs fantasmes. Au quotidien, dans la vrai vie, on voit de tout chez les musulmans : des pratiquants (un peu) et des non-pratiquants (beaucoup, comme le reste de leurs compatriotes d’autres religions) ; des entrepreneurs, des salariés, des chômeurs ; des gens cultivés et des incultes ; des gens à l’UMP, au PS, au Modem, même au FN ; des thésards et des illettrés ; des supporters de l’OM ou du PSG ou des gens qui ont en rien à foutre ; des délinquants et des gens au casier judiciaire vierge ; des civils et des militaires (y en a qui se battent contre les talibans sous l’uniforme français en Afghanistan !).
Même dans leurs origines il n’y a pas d’uniformité dans l’héritage culturel. D’origine berbère ou arabophone, c’est différent (il n’y a qu’à demander aux intéressés !). D’origine algérienne, marocaine ou tunisienne, c’est là aussi différent (il n’y a qu’à demander aux intéressés !)

Mais quelque soit la réalité (pas toujours rose mais forcément complexe et plus "mosaique"), on ne peut pas lutter contre des fantasmes qui s’auto-nourrissent du moindre dérapage.
Et comme la politique consiste à transformer des fantasmes en bulletins de vote, on ne pourra pas compter sur les politiques pour se battre pour la cohésion nationale et l’unité des enfants de France.

Pendant ce temps, notre économie...