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Commentaire de poetiste

sur La sauvagerie des policiers espagnols contre les indignés pacifiques


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poetiste 29 mai 2011 12:36

Conseilleurs et payeurs.

 

Quand le feu est mis, il brûle tout sur son passage et advienne que pourra. Ca, ce n’est pas la révolution, c’est la guerre civile en laquelle les pires instincts des hommes se libèrent.

Cette révolution là est aveugle, elle brûle où c’est le plus inflammable et sur ses décombres, il naît généralement un régime autoritaire, une tyrannie sans concessions, un empire.

La vraie révolution sauve la République : elle consiste à discerner tous les paramètres qui plombent cette démocratie et à prendre des mesures pour y remédier.

Première révolution : à faire sur soi-même ! Tout ce que l’on fait n’est-il pas dans le sens de la course vers l’abîme ? En quoi nous différencions-nous dans la marche du troupeau des moutons de Panurge ?

Il ne suffit pas de dire et de critiquer : il y a beaucoup de petits « dis-je » et très peu de « fais-je », comme on dit dans le Nord.

Qui résiste ? Qui devient moins con, moins sot, moins mateur, moins consommateur ? Les cris violents contre le pouvoir devant un écran d’ordinateur, ce sont des coups d’épée dans l’eau.

Ne parlez pas de l’âge d’or, décrivez-le dans le détail et donnez-en les recettes. Râler pour râler, c’est pédaler dans la choucroute. (Ou dans le yaourt, comme vous voudrez).

Il faut que le peuple soit descendu très bas pour se révolter et que sa révolte soit ensuite récupérée par de nouveaux riches tôt ou tard.

Défendre la démocratie de manière citoyenne, c’est certainement plus constructif que de prêcher la révolution violente. La France n’a pas attendu l’avènement de l’ordinateur et ses velléités virtuelles pour faire la révolution.

Si notre démocratie n’est pas satisfaisante, que ceux qui la critiquent aient au moins la délicatesse de reconnaître ce qu’elle apporte et de savoir d’où ils viennent.

La France, c’est toute une histoire, chacun est responsable de la faire plus belle qu’elle n’a été mais pas en crachant dans la soupe, c’est trop facile.

Les policiers seront plus pacifiques quand chacun voudra réhabiliter la démocratie par des actes concrets et non pas  en râlant et en l’entraînant à la déprime.

Entre dire et ne pas faire et faire et ne pas dire, on a toujours le choix mais on ne distinguera jamais qui est d’un contexte ou de l’autre.


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