La Bourse de Paris
a ouvert en nette baisse (-2,21%), dans la continuité de son fort recul
de la veille (-2,71%), les craintes d’une contagion de la crise de la
dette à
l’Italie ou à l’Espagne
continuant de peser lourdement sur le marché. Le CAC 40 cédait
84,09 points à 3.723,15 points. Les valeurs bancaires continuaient
de dégringoler dans les premiers échanges, les pays de la zone euro
n’étant pas parvenus à un accord sur un plan d’aide à la
Grèce qui inclurait une participation des créanciers
privés. Mardi matin, les titres des principales banques françaises cédaient entre 4% et 6,5%. Crédit agricole perdait 5,72% à 8,25 euros, BNP Paribas cédait 5,20% à 44,04 euros et Société Générale
4,28% à 34,72 euros. Hors CAC 40, Dexia chutait de 6,46% à 1,72 euro.
"Aucune annonce n’a été faite noir sur blanc par
les dirigeants européens lors de leur rencontre quant à la
participation des banques", a regretté un analyste parisien sous couvert
d’anonymat. Les responsables européens se sont contentés de
promesses à l’issue de leur réunion lundi. Ils envisagent de
renforcer la force de frappe du Fonds de secours financier européen et
de le doter de nouveaux moyens face au risque d’une contagion
qui mettrait l’Union monétaire en péril. "Ces incertitudes alors que
les valeurs bancaires dégringolent depuis plusieurs jours partout en
Europe deviennent réellement préoccupantes", a-t-il
ajouté.