• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV Mobile


Commentaire de Walid Haïdar

sur Transfert de Richesse


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

Walid Haïdar 16 juillet 2011 13:17
@ bonhomme à lunette qui fait de la propagande avec ses vidéos de 4 minutes :

Vous êtes marrant quand vous parlez de VOTRE richesse.

Vous ne savez rien de tout ce à quoi et à qui vous la devez : sans l’héritage des société qui vous ont précédé, vous seriez probablement déjà crevé au fond d’une grotte ou dans la gueule d’un fauve.

Et vous supposez bien fondés tous les mécanismes ayant engendré votre richesse.

Vous n’êtes pas une molécule en lévitation au dessus du vaste monde, mais y êtes entièrement lié.

Tant qu’il y a des revenus, il faudra des transferts établis par une loi démocratique pour entretenir l’intégrité de la société.

Le marché seul ne le peut pas, car il n’est pas directement intéressé par l’intégrité de la société, et il n’a pas encore été démontré que sa main invisible était si constructive, c’est plutôt l’absence de redistribution non marchande, d’organisation collective de la sécurité, conjuguées à de fortes inégalités qui a démontré le drame qu’elle constituait. D’ailleurs, le marché lui-même est voué à disparaître, lorsque l’intelligence collective, la science et la technologie, débarrassées de ses parasites mercantiles, technocratiques et bureaucratiques, organiseront l’abondance et mettrons à mort le mensonge organisé, à savoir la publicité et les créations de besoins artificiels qui l’accompagnent.

Alors la richesse ne sera plus, sinon spirituelle, et votre phobie de la taxe soit disant spoliatrice (pas plus que la façon dont vous gagnez votre beurre, car qu’est-ce qui justifie que vous gagniez 100 fois plus qu’un paysan indien ?), sera dissipée.

La loi de la jungle n’a rien à voir avec la civilisation, qui ne progresse que par la loi humaine. Nous devons respecter la nature, mais ce n’est pas une raison pour refuser l’organisation collective, sans laquelle nous serions encore dans la jungle, et y retournerons.

Si je méprisais les rats, je dirais que vous en êtes.

Voir ce commentaire dans son contexte





Palmarès