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Commentaire de edzez

sur Pakistan : les musulmans activistes chantent contre les USA et Les Extrémistes


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eQzez edzez 31 octobre 2011 17:16

Dans le lien que j’ai envoyé , ils disent bien que Ben laden n’etait pas conscient de ce que faisait la CIA a son encontre :


Beardman confirme néeanmoins qu’Oussama ben Laden n’était pas conscient du rôle qu’il jouait pour Washington : « Ni moi [ben Laden], ni mes frères n’avions pu observer une quelqonque aide américaine. » 7

Motivés par le nationalisme et la ferveur religieuse, les guerriers islamiques n’étaient guère conscients qu’ils se battaient contre l’Union soviétique pour le compte de l’« Oncle Sam ». Alors que des contacts furent établis et entretenus aux échelons supérieurs des services de renseignement, les commandants des rebelles islamiques sur le terrain n’avaient aucun lien direct avec Washington ou la CIA. Avec le soutien de la CIA et l’aide militaire américaine, la Inter Services Intelligence (ISI) pakistanaise s’est rapidement transformée en une « structure parallèle exerçant d’énormes pouvoirs sur tous les aspects de gouvernement ». 8 La ISI possédait un personnel, composé de militaires, d’agents de renseignement, de bureaucrates, d’agents doubles et d’informateurs, estimé à 150 000 personnes. 9 Entre-temps, les opérations de la CIA contribuaient également à renforcer le régime militaire pakistanais dirigé par le général Zia Ul Haq :

Les relations entre la CIA et les Services de renseignement pakistanais sont devenues plus amicales suite au coup d’État contre Bhutto par [le Genéral] Zia et l’installation d’un régime militaire. [...] Durant la plus grande partie de la guerre d’Afghanistan, le Pakistan était encore plus anti-soviétique que les États-Unis. Peu après l’invasion de l’Afghanistan par des militaires soviétiques, en 1980, Zia avait donné ordre au directeur de la ISI de mener des actions en sous-main afin de déstabiliser les républiques soviétiques d’Asie centrale. La CIA n’a approuvé ce plan qu’en 1984. [...] La CIA était encore plus prudente que les Pakistanais. Le Pakistan et les États-Unis choisirent tous deux la supercherie. Des actions diplomatiques de façade furent ménées alors que les services de renseignement [CIA et ISI] s’étaient préalablement entendus qu’une escalade militaire constituait la meilleure solution. 10

  1. Ibid.
  2. Dipankar BANERJEE. « Possible Connection of ISI With Drug Industry », India Abroad, 2 décembre 1994.
  3. Ibid.
  4. Cf. Diego CORDOVEZ et Selig HARRISON. Out of Afghanistan : The Inside Story of the Soviet Withdrawal. Oxford University Press, New York, 1995. Cf. aussi la critique de Cordovez et Harrison. International Press Services. 22 août 1995.

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