Oui Soral parle bien des juifs dans leur ensemble et s’il faut remplacer le mot juifs par oligargues pourquoi ne l’a-t-il pas fait ?
De plus La similarité des écrits de Soral et du protocole ne s’arrête pas là :
Soral
a une explication de la fin de la monarchie en France très
« Protocolaire » : la revendication égalitaire mise
en avant a surtout servi la libre entreprise, et consacré le pouvoir
sans partage de l’argent :
« Un
pouvoir de l’argent qui n’est plus tenu en respect dès lors que
la caste sacerdotale se dissocie du pouvoir royal pour entrer en
rivalité avec lui. Un dédoublement du pouvoir sacré, précédemment
unitaire, provoquant un affaiblissement réciproque des oratores
(clergé) et des bellatores (aristocratie) et la montée inéluctable,
via la branche commerçante des laboratores, du pouvoir des
banquiers. » (p.170)
« Ainsi
la bourgeoisie révolutionnaire tue Dieu et avec elle une
aristocratie qui, sans en prendre conscience, a déjà renoncé à
elle-même ».
Protocole
Au
temps où le peuple croyait au droit divin de ses souverains, il se
soumettait paisiblement au despotisme de ses monarques. Mais, du jour
où nous inspirâmes à la populace la notion de ses propres droits,
elle regarda les rois comme de simples mortels ; l’onction
sacrée disparut à ses yeux, et lorsque nous lui eûmes enlevé sa
religion, le pouvoir fut jeté dans les rues comme propriété
publique, et nous nous en emparâmes.
Notre
appel « Liberté, Égalité, Fraternité » amena dans nos
rangs, des quatre coins du monde, grâce à nos agents inconscients,
des légions entières qui portèrent nos bannières avec extase.
Pendant ce temps, ces mots, tels autant de vers rongeurs, dévoraient
la prospérité des chrétiens, détruisaient leur paix, leur fermeté
et leur union, ruinant ainsi les fondements des États. Comme nous le
verrons plus loin, ce fut cette action qui amena notre triomphe. Elle
nous donna, entre autres choses, la possibilité de jouer notre as
d’atout : l’abolition des privilèges, en d’autres termes,
l’existence de l’aristocratie des Gentils, seule protection
qu’avaient contre nous les nations et les pays.
Sur
les ruines de l’aristocratie naturelle et héréditaire, nous
élevâmes, en lui donnant des bases ploutocratiques, une
aristocratie à nous. Nous l’établîmes sur la richesse tenue sous
notre contrôle et sur la science promue par nos savants.