Ce n’est pas une histoire ordinaire. Mais extraordinaire,
dixit Edgar Poe. Ce n’est pas un conte de bonnes femmes, c’est un conte
cruel, dixit Villiers de l’Islam Adam. Ce n’est pas un conte tunisien,
mais un conte Dionysien, dixit ma sage femme. Elle s’appelle Socrate.
Mais apparemment on y a vu que du feu.
Si je puis me permettre cette petite interprétation toute “personnelle” et qui doit beaucoup à ma proximité avec Personne :
a- C’est un conte d’amour et de mort comme le sont les vrais contes (de Tristan jusqu’à Isolde)
b- c’est l’esquisse ou la matrice d’un coup de foudre… celui de
l’humilité devant la beauté. le gendarme n’a pas eu le temps de réagir.
Il a été broyé en deux temps, trois mouvements.
c- la Foi, la Loi ne suffisent pas quand Éros s’en mêle. On jette l’éponge.
d- Plus l’interdit est grand et plus simple est la transgression. (il
faut relire G. Bataille et son livre consacré à l’érotisme).
e- les deux lesbiennes sont sœurs jumelles. Les deux faces de la même
médaille… deux moitiés qui n’en font qu’une : donc le gendarme n’a pas
vu deux, mais une femme prendre son pied à ses pieds : onanisme…
Narcissisme ou auto-érotisme… en un mot masturbation réelle ou
imaginaire.
f- les mauvaises langues racontent en Tunisie que le héros de la
Révolution, qui s’est immolé par le feu est en réalité un antihéros….
qu’il était bourré au moment des faits. Cela méritait bien une belle
remise d’une sotte remise en question.Conclusion : le tunisien est bon vivant. Avec lui, c’est toujours la morale qui s’immole par le feu…
Jade ( modératrice )