Lordon le dit si bien :
"Il conviendrait pour commencer que les libéraux prennent conscience du
défaut de cohérence de leur propre argument qui écarte d’abord la
taxation des riches par un argument de « second ordre » : bien sûr, on
peut si l’on veut l’envisager, mais elle concerne si peu de monde et
s’avérera si peu efficace — quelques centaines de millions d’euros
supplémentaires pour se faire plaisir, définitivement pas à la hauteur
de la centaine de milliards du déficit à réduire... Or l’argument
d’échelle se retourne comme un gant : si les riches pèsent si peu en
termes fiscaux, c’est qu’ils ne pèsent pas davantage en termes de
capacité d’investissement !"
http://blog.mondediplo.net/2012-03-16-A-75-les-riches-partiront