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Commentaire de Latigeur

sur Annie Lacroix Riz - " L'Histoire contemporaine toujours sous influence"


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Latigeur Latigeur 8 octobre 2012 16:06

En voilà une qu’elle est belle,  Annie Lacroix-Riz, stalinienne historique vient donner la leçon à ses collègues historiens, c’est vrai qu’elle a été à bonne école, mémère, au sein du PCF de la grande époque, on dit que y’a pas meilleur garde-chasse que les anciens braconniers.


Et elle, elle a fait ses classes dans un parti qui n’a cessé de mentir notamment sur son attitude au cours de la seconde guerre mondiale, 
voir le livre "
 « Juin 40, la négociation secrète », Claude Pennetier et Jean-Pierre Besse)
 
sur les négociations secrètes (longtemps niées) entre le PCF et les occupants nazis pour obtenir, dès juin 40, la reparution de ses journaux et la relégalisation de ses activités."

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"On y apprend ainsi entre autres que le fameux « Appel du 10 juillet » (sorte de contre-appel du 18 juin) avait en fait été largement réécrit dans les années 50 (avec un faux numéro de l’Humanité à l’appui et à partir d’un texte de juillet 40 qui sous le titre « Peuple de France » évoquait surtout une « France enchaînée au char de l’impérialisme britannique » – merci Claude Pennetier pour la précision) pour accréditer l’idée d’une entrée précoce des communistes dans la Résistance alors qu’en réalité cette politique ne fut adoptée qu’au printemps 41, soit à peu près au même moment que la rupture du fameux Pacte germano-soviétique et que l’attaque allemande contre l’URSS de juin 1941.

Mais aussi que “le parti des 75 000 fusillés” était plutôt celui des… 4 000 fusillés, vu que le total des fusillés en France pendant la guerre n’a pas dépassé 4 520 personnes (dont il est vrai 80 à 90% de communistes).

Quant aux arguments évoqués dans les négociations, on n’est pas déçu non plus. Gribouillé sur un carnet de notes (retrouvé par hasard aux archives départementales de Paris) et dans un français quelque peu approximatif, l’argumentaire du Parti fer de lance de la lutte anti-fasciste met tour à tour en avant sa défense du Pacte germano-soviétique et son défaitisme révolutionnaire (« la guerre impéraliste », ses sabotages de la défense française), son anticapitalisme (« gouvernements bourgeois ») et même son antisémitisme (« juif Mandel », ministre de l’Intérieur sous Paul Reynaud), et naturellement son implantation ouvrière, ultime garantie de la paix sociale qu’il pourrait ainsi assurer aux occupants nazis."


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