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Commentaire de Gilles Bonafi

sur La sale guerre des terres rares


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Gilles Bonafi 1er décembre 2012 18:32

L’écologie se heurte à un problème de taille, notre système économique que l’on peut résumer en trois mots : acheter, vendre et s’entretuer.
On oublie souvent le véritable sens du mot consommer. Il vient du latin consumere qui signifie consumer.
Le consommateur est donc celui qui se consume.
Les peuples amérindiens que certains ont qualifié de "primitifs", tels des miroirs, nous renvoient à notre réalité :

- "Il (l’homme blanc) traite la terre, sa mère, et le ciel, son frère, comme des objets qu’on achète, qu’on pille, qu’on vend, comme des moutons ou des perles brillantes. Son appétit va engloutir la terre et ne laissera derrière lui qu’un désert." Seattle, chef des indiens Sealth.

- "Quand ils auront coupé le dernier arbre, pollué le dernier ruisseau, pêché le dernier poisson, alors ils s’apercevront que l’argent ne se mange pas." Sitting Bull, chef sioux.

- "Chaque être humain a le devoir sacré de veiller sur la santé de Notre Mère la Terre, parce que c’est d’elle que provient toute vie. Afin d’accomplir cette tâche, nous devons reconnaître l’ennemi - celui qui se trouve à l’intérieur de chacun de nous. Nous devons commencer par nous-mêmes. Nous devons vivre en harmonie avec le monde naturel, et prendre conscience que sa surexploitation ne peut conduire qu’à notre destruction. Leon Shenandoah, Iroquois.


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