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Commentaire de lsga

sur Marine Le Pen et la réquisition du chateau de la CGT


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lsga lsga 5 décembre 2012 17:43

’L’autoproclamée « ?candidate des catégories populaires ? » vit la dolce vita dans un hôtel particulier de Saint-Cloud. Grâce au travail d’immigrés, qu’elle accuse de tous les maux.


Le Pen s’installe à Montretout, chez Hubert Lambert, en 1976. Au décès de l’héritier de la dynastie Lambert, des ciments du même nom, le pater familias fait poser des scellés sur « ?sa future demeure », selon Libération du 18 ?octobre 1985, exhibant un testament qui le fait légataire universel de la fortune : « 40 ?millions de francs lourds », estime son ex-femme dans un journal suisse, en décembre ?1987. Plus 50 % de la société propriétaire de l’hôtel particulier, estimé aujourd’hui à 6,5 ?millions d’euros, et un immeuble rue du Cirque, dans le 8e arrondissement de Paris. Le patriarche a mis sa famille à l’abri du besoin. Depuis, ses héritiers profitent.

Le Pen père et fille accusent les travailleurs immigrés de « vivre aux crochets des Français » ? L’héritage Lambert, qui constitue leur fortune, s’est constitué « par le travail, la peine, parfois même la mort d’un personnel en grande partie étranger », relevaient Jean Chatain et Maryse Lelarge dans l’Humanité du 23 ?septembre 1987. Asiatiques, Polonais, Espagnols, Italiens, Maghrébins travaillaient dans les carrières de Cormeilles-en-Parisis (Val-d’Oise) et Vaujours (Seine-Saint-Denis), « le bagne Lambert ». « Logés par l’usine, endettés à l’usine, les travailleurs n’avaient alors (qu’à) trimer afin d’accumuler les milliards dont le chef du Front national a hérités en 1976. » L’héritage « équivalait au salaire qu’un ouvrier de Lambert aurait pu espérer toucher en l’espace de… dix siècles » !



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