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Commentaire de Yoann

sur Frédéric Lordon : Sciences sociales, capitalisme et structure de l'entreprise selon Spinoza et Marx


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Yoann Yoann 8 décembre 2012 09:31

Salut ffi et merci pour ton com


Sur ce point, je m’accorde plutôt avec Bourre-pif, tout ramener au désir me semble réducteur

Ce n’est pas réducteur c’est le terme que spinoza a pris pour résumer, conceptualiser, il est peut-être mal choisi dans certain cas, mais il faut le voir comme le dénominateur commun de tout. pas facile à expliquer, désolé de ne pouvoir faire mieux ...

L’argument pour réfuter l’impératif du "conatus" de Spinoza est la volonté du suicidaire. 
Le suicidaire veut mourir, ceci bien que mourir ne soir pas favorable à son "conatus".
 Cet exemple montre que la proposition IV de l’éthique de Spinoza 
« Chaque chose, autant qu’il est en elle, s’efforce de persévérer dans son être. »
est fausse.

Je ne suis bien évidemment pas d’accord avec toi, je m’explique :
Tu résonnes en terme de moyens alors que Spinoza résonne en terme d’âme
Tu ne peux pas te suicider sans avoir recours à un moyen quelconque (corde, fusils, saute par la fenêtre, etc ....)
Mais tu ne peux pas te suicider seul, arrêter ton coeur, ta respiration, ton cerveau, etc ....

voir : 

PROPOSITION IV

Aucune chose ne peut être détruite que par une cause extérieure.

Démonstration  : Cette proposition est évidente par elle-même ; car la définition d’une chose quelconque contient l’affirmation et non la négation de l’essence de cette chose ; en d’autres termes, elle pose son essence, elle ne la détruit pas. Donc, tant que l’on considérera seulement la chose, abstraction faite de toute cause extérieure, on ne pourra rien trouver en elle qui soit capable de la détruire. C. Q. F. D. 



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