En effet, il sembleraient que certains aient régressé du stade de l’homme "animal raisonnable" à celui d’homme-singe "animal automate à désir (de consommer)"...
Les barbares ne sont pas ceux que l’on croit...
Entre Saint Thomas d’Aquin :
l’intellect présente sont objet à la volonté.
Et Spinoza :
le désir présente son fantasme à la volonté.
Il me semble que la passion s’est substituée à la raison...
En effet, il y a principalement deux dispositions d’esprit :
Celle des hommes civilisés et rationnels, pour lesquels la volonté s’aligne sur la vérité comprise par l’intellect : la volonté, c’est ce que je dois à la vérité.
Celle des hommes animalisés et passionnels, pour lesquels la volonté s’aligne sur le désir compris par l’instinct : la volonté, c’est ce qui je dois à mon désir, peu importe la vérité.
D’ailleurs, le système joue merveilleusement de cette seconde disposition d’esprit : voyez combien certains sont enclin à se créer des devoirs de remboursement à vie juste pour servir au désir qu’ils ont de s’offrir le dernier gadget à la mode... (se faire plaisir à crédit).
Pour le darwinisme, il n’y a aucune preuve factuelle. Il y a bien observation d’évolutions intraspécifiques (surspécialisation dans l’espèce : création de races bovine, équines,...etc), ce qui est connu depuis l’invention de l’agriculture, mais la rigueur intellectuelle ne permet pas d’en induire une évolution transpécifique (passage d’une espèce à l’autre). Le darwinisme n’est qu’une théorie, un paradigme, un prisme d’interprétation des faits.
Celui-ci reste sans application expérimentale, puisqu’il n’est pas fondé sur l’expérimentation reproductible, mais sur la spéculation intellectuelle.
C’est assez simple à comprendre. Après, chacun part de ses postulats propres, c’est légitime. Mais poser ses postulats en dogme idéologique intangible, tout en les présentant comme des vérités de faits, alors que ceci est faux, ce n’est pas acceptable. Si l’école doit parler des théories spéculatives en matière de science, alors elle se doit de brosser un tableau exhaustif de toutes celles qui existent sur un sujet particulier, mais ne pas en privilégier une seule.