Alain Robin fait un glissement en lançant à Soral le défi de déchirer le coran devant caméra.
L’analyse de Soral sur le sionisme montre qu’il est un réseau (une institution avec ramifications plus ou moins officielles (lobbies)) qui a ses règles et domine par l’argent et le politique.
Donc la terreur est plus discrète, symbolique et indirecte. La puissance du sionisme est diffuse un peu partout dans le monde.
Alors que l’islam est une religion, elle est diverse. En plus, les pays totalitaires islamistes n’appliquent leur totalitarisme que sur leur territoire (et ponctuellement lors des réactions épidermiques comme pour les Versets Sataniques et autres), c’est souvent des illuminés qui agissent au nom de leur croyance et non un système (un réseau) qui dirige les musulmans.
Donc lui demander de déchirer le coran ou de le jeter dans les toilettes n’a de sens que de dénaturer l’analyse de Soral en faisant croire que l’islam est plus sournois que le sionisme( Soral parle de domination et non de violence manifeste, et la domination peut être très violente mais moins spectaculaire).
Que l’on soit d’accord avec cette analyse ou pas, je veux dire par celle de Soral, elle a sa légitimité, elle est d’essence marxiste. Elle se cale sur la superstructure et l’infrastructure . Soral analyse la domination politique et financière et Robin le ramène à la populace et aux illuminés.

Les choses ont évolué depuis la formation des frères musulmans.
Eux aussi fonctionnent par réseaux et par allégeance. et leurs troupes sont bien disciplinés et obéissent sans discuter aux ordres et aux consignes. C’est un nouveau réseau qui se met en place en France notamment pour dominer à travers la majorité musulmane désignée comme devant "naturellement" se reconnaître dans le lobby musulman qui se met en place.
Quand Soral fait une analyse politique et économique et même sociologique (je répète que l’on soit d’accord ou non, réservé ou pas, critique ou pas), Robin fait une analyse de bistrot. Soit il est idiot fini, soit il fait l’idiot pour focaliser sur l’islam. On compris que l’islam est rétrograde. Une fois dis, cela ne résout pas le problème. Le problème n’est pas la religion. Celle-ci a besoin d’une assise politique et de la force publique pour s’imposer.
Dans le cadre républicain, ce n’est pas l’islam qui pose problème, ni même les musulmans, ce sont les politiques qui font croire qu’il faut céder à une élite qui s’autoproclame représentante de la majorité musulmane
http://www.indigenes-republique.fr/article.php3?id_article=1769
voilà encore une analyse marxiste qui nous dessine les indigène et les souchiens irrémédiablement en lutte raciale, ce n’est plus la lutte des classes ou le choc des civilisations mais la lutte des races.
Soral considère la menace musulmane moins importante parce qu’il estime que le pouvoir le plus dangereux n’est pas en leurs mains, les musulmans sont dans les chiottes dit-il.