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Commentaire de loph

sur La souffrance des chefs d'entreprise


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loph loph 6 février 2013 11:50

Même s’il faut être c.. pour bosser 80 heures et cætera, la démesure qu’implique cette civilisation n’oblige-t-elle pas à des situations aberrantes de ce genre ?

Chacun fait des choix, mais certains sont parfois imposés par un contexte compliqué.
En prenant un exemple relativement simple, vous avez deux enfants, un certain laps de temps disponible par jour et des contraintes financières, je vois mal comment on peut échapper à ses réalités. Quelles que soient les nécessités ou le contexte, vous devez vous en acquitter.

Que ce soit en tant que patron ou plutôt gérant d’une enseigne franchisé, ou bien employé, ou encore fonctionnaire, les nécessités passent devant les avis individuels ou au moins les commandent.

Alors évidemment ce couple peut sembler empétré dans une situation où tous les facteurs ne sont pas maîtrisables et à ce titre peuvent-ils paraître c..s de s’être fichus dans cette situation, mais la réalité laisse rarement de choix. Si l’on veut s’assumer, bien entendu doit-on s’y contraindre. C’est toujours la même règle qui qu’on soit...

Iront-ils en outre faire le choix de tout balancer aux orties ? Eh non ! C’est là où ce système d’exploitation est vicieux, il nous tient dans nos habitudes en exerçant un poids ne nous permettant pas soit d’atteindre notre maturité / plénitude individuelle, soit oriente insidieusement nos capacités à son avantage, avec parfois des burn out, harcèlements, dépressions ou suicides à la clef.

C’est là où je me dis qu’il vaut mieux être dégagé de ce fatras d’obligations données au nom de la toute puissante civilisation, mais qui finalement n’amène qu’à des désillusions dans le cadre réel où nous prenons place... Au moins à mes yeux.
Et je ne suis visiblement pas le seul à avoir ce regard critique sur notre emprise préoccupante sur l’environnement qu’il soit professionnel, humain ou écologique, et l’instrumentation que nous en faisons via nos vies et autres capacités propres à l’homo sapiens, plus si sapiens que ça !

Je m’y résout toutefois, parce que la réalité n’est pas contournable, et qu’elle seule mène la danse où nous ne faisons qu’exécuter quelques pas avant de transmettre le flambeau aux suivants...


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