Bernard Friot est une
personne à écouter, vraiment très intéressante, ce qu’il propose est ce qu’il y’
a de mieux théoriquement dans le cadre d’une économie capitaliste.
Il est fondamental de
dire comme il le fait qu’ il n’ y a que le travail qui crée de la valeur d’
échange , et de dire qu’ il y’ a une grosse différence entre propriété d’ usage et propriété lucrative.
Maintenant quelques
critiques :
1. Je commence à comprendre en mieux en mieux
les radicaux qui pensent que ceux qui essaient de contrôler le capital
de façon plus humaine et solidaire sont dans l’erreur, que le capital ne se
contrôle pas. C’est un monstre mythologique et fabuleux d’une puissance
extraordinaire, on ne peut pas le gérer ou le contrôler, c’est lui qui gère et qui contrôle ses détenteurs.
Friot
par le ici de taxer le profit
pour le supprimer c’est très bien mais cette mécanique ne supprime pas le principe de création de
valeur infinie ce qui est la base du système productiviste capitaliste.
Avec ce qu’il propose, à un moment donné le capital va se réorganiser pour
donner naissance à une nouvelle forme d’exploitation. C’est comme ça, on ne
peut rien faire.
2.
Cela ne
résous pas le problème de l’épuisement
des matières premières, et plus encore de la croissance infinie du capital dans
un monde finit.
3.
Pour l’auteur
de l’article la phrase « Et
n’oubliez pas citoyens lepenistes ! Les immigrés cotisent aux caisses
sociales » est une provocation, je comprends ça va être drôle et polémique ,
mais si on est sérieux deux minutes, il ne faut pas oublier que l’immigration
massive est le moyen pour le capital de faire baiser le cout de la force de
travail , même dans le système que Friot expose ici car si le bénéfice de la
baisse du cout du travail ne vas pas aux propriétaires , il ira directement au
capital lui-même ( qui est une personne avec sa logique qui lui est propre, il
faut le savoir) , un peu comme en union soviétique.
4. Tout part de cette affirmation : « Concentrons nous sur l’essentiel... le
partage des richesses que Nous produisons ».Peut être que ce n’est
pas là l’essentiel, mais plutôt de produire uniquement pour satisfaire ses besoins
et non de créer de la richesse ou de la
valeur d’échange infiniment, en tous cas c’est mon opinion ! Sortir du
matérialisme (dans le sens commun du terme) est peut être à mon humble avis la
solution …