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Commentaire de loph

sur Quand les salariés se battent pour travailler le dimanche


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loph loph 21 mai 2013 12:11

@ gidmoz


loph

Nul ne peut interdire à quiconque de rester pauvre en s’abstenant de s’enrichir afin de donner une vie plus digne a ses proches, a sa famille. Il faudrait pour cela, un Etat autoritaire et tyrannique qui viole le droit de chacun à disposer de ses biens. Ce serait la négation du droit de propriété, donc la négation du droit. Ce serait un retour à la barbarie, ce serait le triomphe du socialisme éclairé. Ce serait le triomphe du despote qui impose ses lubies au peuple asservi : nos vies ne sont faites que d’échanges, vous le dites aussi. Qu’importe donc notre vision des choses et nos applications dans ce milieu dont l’influence nous dépasse ? 
Gidmoz, j’estime moi que notre seule véritable richesse est notre vie, et comme toute richesse prise à l’aune du compte à rebours nous rapprochant de notre terme, elle n’est qu’accessoire. Et c’est cette vie que nous revendiquons pour nous permettre d’établir une civilisation devenant tyrannique en ce qu’elle éradique la nature sauvage ou libre de ses mouvements.

Mais, votre premier paragraphe est inexact. Par chance, les ressources économiques sont illimités : comme le mouvement universel animant toute chose ? smiley La production de l’un est la ressource de l’autre. Et chacun sait produire plus de ressource qu’il n’en consomme : ce qui débouche sur l’engorgement et le blocage de secteurs devant écouler leurs produits, en sus dans un milieu où l’absence de mouvement confine à la mort, drôle d’équation que vous nous servez là. Il s’ensuit qu’il n’existe aucune limite à la croissance des ressources. Comme il n’existe aucune limite à la rotation planétaire ? smiley

Une autre bonne nouvelle : une ressource naturelle, cela n’existe pas. Il existe des matières sur et dans le sol que celui qui investit peut découvrir, s’approprier et exploiter. Cet investisseur transforme ainsi la matière en ressource économique. Et nul ne sait quels seront les futurs besoins des hommes : exister, manger, procréer peut-être smiley. Nul ne sait de quelles ressources auront besoin les hommes dans le futur : au moins de ressources vitales. Nul ne connait ce qui n’a pas encore été découvert et exploité : certes non.

Enfin, il ne peut pas exister de surpopulation, ni de manque de ressource sur notre planète. En effet, le parent ne procrée que s’il dispose de ressource suffisante à nourrir et élever dignement ses enfants : encore une fois, je ne partage pas vos vues, la vie ne se décide pas. Elle suit des voies tant microscopiques qu’interplanétaires (influence du soleil sur l’atmosphère terrestre par exemple) mais dont la plupart échappent à l’influence de notre pensée. Et si le parent se trompe, la sanction naturelle serait la mort de ses enfants en surnombre : toute la simplicité de la nature tient dans ce propos, sans y adjoindre une notion de sanction là où ne règne que la nécessité. Le problème macro-économique de la surpopulation n’existe pas, car c’est au niveau individuel que se fait la régulation automatique de la population et de ses ressources.

Salutations,

loph, le 21 mai 2013, 12h00 

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