Je me méfie quand même de ceux qui prônent la destruction de l’Union Européenne. Dans le contexte actuel, au niveau de l’Europe, on a les moyens (du moins quelques moyens) de s’opposer ou plutôt de résister au néo-libéralisme mondialiste sur lequel nous n’avons aucun contrôle. Encore faut-il le vouloir. Les dirigeants européens, ne souhaitent pas protéger leurs peuples contre le mondialisme. Voilà le problème réel. Au niveau de l’Europe, ils en ont, pourtant, la possibilité. Par exemple en imposant des taxes d’importation (au niveau européen donc) sur tous les produits dont on souhaite rapatrier ou développer la production en Europe. Et ça va du textile à la fabrication de composants électroniques… Donc la gamme est vaste. Et c’est par ce moyen qu’on peut résorber rapidement et durablement le chômage. Et d’autres solutions sont certainement envisageables. A condition d’y réfléchir hors carcan mental. L’Europe a un marché suffisamment vaste pour se passer du reste du monde, si nous le voulons. Je pense que les mondialistes craignent qu’acculés et dos au mur l’Europe n’opte pour un système un peu plus protectionniste. Bon, il faudra d’abord remplacer une bonne partie des gens aux commandes. Mais malgré tout, une Europe politique, capable de s’opposer à leurs intérêts, ça leur fait peur. C’est pourquoi ils veulent à tout prix détruire l’Europe politique le plus vite possible. D’ailleurs, c’est la seule explication logique que j’ai trouvé aux déclarations agressives et absurdes de Baroso à propos de l’exception culturelle et des positions anti mondialisation (très modérées pourtant) de certains hommes politiques. S’il voulait détruire l’Europe, il ne s’y prendrait pas autrement ! Donc Farage, en se faisant le chantre de la destruction de l’Europe, n’est peut-être pas le « Chevalier Blanc » qu’il prétend être mais plutôt le « Cheval de Troie » de nos grands amis... Suivez mon regard !
Pour l’euro c’est un autre débat.