Deux points qui me font pour l’instant balancer du cote de Sapir : comme l’explique tres bien Berruyer, les allemands, qui sont tres liberaux depuis la fin de la guerre, dont la seule fois que leur pseudo gauche a remporte les elections, se sont cognes les lois Hatz IV(réduction des indemnités versées aux chômeurs de longue durée qui
refusent d’accepter des emplois en dessous de leur qualification ; de
plus, ces chômeurs peuvent être embauchés à des salaires inférieurs (1 €/heure) à la convention collective du secteur)pour etablir une competitivite visant a degager des excedents au depend de ses voisins(politique mercantile et non cooperative), et dont le regime de retraites (qui ne peuvent être payees par des jeunes qui n’existent pas) est alouee par capitalisation(economie de rente ne supportant pas l’inflation), ont desesperement besoin d’ un € fort et stable s’il ne veulent pas crever la bouche ouverte.En plus on leur demanderait d’être creanciers de pays qui ne seront pas pret pour l’€ avant vingt ans dans l’hypothese la plus optimiste ? L’autre point, ce sont les pays du sud : Sapir explique que même un € deprecie a la française les penaliserait parce qu’encore trop surevalue pour leur economie.Bref faut que je le revois, mais le projet de Melenchon me paraît tellement ambitieux qu’il pose la question de la force de ses atouts pour imposer un modele aux antipodes de ce qu’on a toujours connu a une Europe qui vote a droite, et dont l’effetserait peut-être nefaste pour nos voisins du nord comme du sud. Mais bon tout ça... faut que je le reecoute quand j’aurai le temps.