@Eric Gueguen
Je ne sais pas si c’est instinctif et hétéronome. On a vu des Eléphants se suicider
à la mort d’un proche aussi : « Sutapa
Mukerjee rapporte qu’une femelle éléphant s’est laissée mourir de faim dans un
zoo du nord de l’Inde après la mort de sa compagne d’enclos (Associated Press,
Lucknow, Inde, 6 mai 1999). Damini avait passé vingt-quatre jours à pleurer et
n’avait ni bougé ni bu ni mangé depuis la mort de Champakali pendant son
accouchement. Dans un premier temps, elle est restée immobile, puis ses jambes
n’ont pas tenu. Ensuite elle s’est allongée sur le côté, la tête et les
oreilles baissées, la trompe recourbée et fixant le personnel avec des yeux
tristes. Damini avait dorloté Champakali et l’avait accompagnée pendant sa
grossesse. Sa conduite « suicidaire » est la conséquence de la souffrance causée
par le deuil*. La perte douloureuse de sa compagne l’a conduite au jeûne
et à la mort ».
http://agora.qc.ca/thematiques/mort/dossiers/animaux
C’est étrange tout de même, non ? Est ce vraiment un
comportement hétéronome ?