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Commentaire de Éric Guéguen

sur Quand George Orwell qualifiait De Gaulle de “Führer”


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Éric Guéguen Éric Guéguen 15 août 2013 10:21

@ Piloun :
 
Bonjour à vous.
Le problème du "nationalisme" est qu’il est condamné à être ambigu.
Si l’on entend par là la défense d’un droit des peuples à préférer leur nation, j’y souscris naturellement.
Mais certains (fana ou anti) entendront par là le fait de placer sa nation au-dessus des autres. Or, le vrai patriote admet que chaque citoyen du monde ait un attachement affectif particulier à sa propre nation, rien d’exclusif là-dedans, seulement de l’amour subjectif.
D’autre part, si à mes yeux chaque individu doit vouloir être libre, si chaque peuple doit honorer des choses communes et si chaque nation doit se battre pour sa légitimité, j’admets tout à fait qu’ailleurs dans le monde certains ne croient pas en l’individu, et que d’autres ne croient pas en la communauté ou en la nation.
 
Mais la France est la France :
- elle est l’une des premières héritières du christianisme, n’ayant pas peu fait pour la primauté accordée de nos jours à l’individu ;
- et elle est le premier véritable État-nation, structurée au fil des siècles. À côté de ça, personne ne le dit jamais, mais les états fascistes d’Europe de l’Ouest au cours du XXe siècle ont été des nations très jeunes (Allemagne + Italie, nations d’un demi-siècle seulement, et Espagne, tiers-monde de l’Europe depuis les guerres de la Révolution), donc en quelque sorte des nations adolescentes, d’où peut-être leurs crises se traduisant par des outrances meurtrières.
Mais nous seront d’accord que ces drames ne doivent absolument pas condamner la nation dans son principe, comme le communisme ne doit pas avoir sali le besoin de commun.


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