Ce qu’il y a d’intéressant quand ce sont des "étrangers" à la France qui se penchent sur des problématiques françaises, c’est qu’il y a un recul émotionnel et une absence de chauvinisme patriotique avec peut être un avantage de ne pas trop craindre de se faire boycotter par les médias mainstreams, n’y figurant de toute manière que sporadiquement, comme Michel Collon, invité occasionnel chez Taddéï. Avec en prime une liberté de parole plus décomplexée avec moins d’autocensure pour éviter de choquer ou contredire telle ou telle personne par copinage professionnel et en étant plus ou moins en dehors de la pensée unique ou du politiquement correct français même si ces derniers débordent largement en absolue hypocrisie les frontières de l’hexagone. Si je prends mon cas, qui m’intéresse plus à l’actualité de la France que de mon pays, il y a cette espèce de neutralité qui permet des jugement plus objectifs car pas soumis à un courant de pensée idéologique français. Le fameux regard extérieur en somme qui vaut aussi dans la situation ou on arrive à aider efficacement un couple d’amis à sortir d’une situation de crise en apportant des solutions auxquelles ils n’auraient jamais pensé car trop absorbés et impliqués émotionnellement pour envisager ces solutions mais qu’on est incapable d’agir de même pour son propre couple pris dans une problématique de même nature puisque là c’est nous qui sommes aveuglés par nos propres sentiments.
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Excellente interview de Jean Bricmont, merci au Cercle des Volontaires pour leur travail. Le passage sur la reductio ad hitlerum devrait être largement diffusé et compris, car ça suffit maintenant ces méthodes malhonnêtes pour tuer le débat.