Je
pense que le capitalisme n’a que surfé sur la vague de la révolution
industriel et la découverte des énergies fossiles. Un petit groupe
d’affairistes et de banquiers qui n’ont que profité de
l’inventivité de ceux qui oeuvre pour l’émancipation de tous les
humain et non pas pour l’unique profit personnel.
J’aimerais
vous parler de la
thèse de Sraffa (économiste du XX°). Reformulé en terme politique
cela donne quelque chose comme ce-ci : ’’Cette étude prouve que le
travail est le moteur central de la production et que le profit
constitue une ponction (ou exploitation) d’une partie de l’excédent
généré par les travailleurs.’’ J’aimerais insister sur un point :
Le profit couplé à la concurrence sont le principal moteur du
système. Le fait que la production soit soumise à l’objectif de
rentabilité à court terme (long terme, selon-moi, équivaut à :
bénéfique ; également ; pour les générations suivantes...) a
d’importantes conséquences. Mais tout d’abord j’aimerais que l’on
constate que le fait est que 85% de la population ne travail pas pour
le profit, mais pour le salaire, cela montre bien que ’’l’appât du
gain’’ comme source de motivation des individus au travail est
nettement exagérée, il est tout au plus indirect par la motivation
de ne pas être congédié par manque de productivité. Deuxièmement
l’affirmation voulant qu’une activité motivée par la recherche du
profit soit par définition efficiente et productive est tout a fait
injustifiée, en particulier si l’on définit l’efficience de
manière appropriée, c’est-à-dire comme le
degré auquel une activité économique contribue au bien-être (ou
intérêt/bien commun issus d’une volonté commune) de
la majorité des
humains (les
états-unis ont 17% de taux de pauvreté en 2005, 1er pays sur la
liste du taux de pauvreté dans les "économie développé"...).
Pour réaliser des profits, les entreprises créatives imaginent
toutes sortes de moyens, dont certains ont, aussi, une utilité
sociale : élaboration de meilleurs produits et de techniques de
production plus efficaces. Cependant, des firmes tirent aussi leurs
épingles du jeu de la concurrence en offrant des biens et des
services parfaitement inutiles ou nuisibles au bien-être (physique
ou psychologique) de la majorité des humains :
Exemple
d’Activités socialement inutiles exercées par des entreprises à
but lucratif :
-Opération
Marketing
-Dépenses en
vue de développer des produits d’imitation n’ayant pas vraiment de
nouvelles fonctionnalités (comme les médicaments génériques)
-Suremballage
visant à attirer l’attention des consommateurs
-Maintien d’une
plus grande capacité de production que nécessaire afin de réaliser
de nouvelles ventes avant la concurrence
-Production de
biens dont l’obsolescence rapide est planifiée en vue de forcer les
consommateurs à s’en procurer de nouveaux le plus tôt possible.
(Précisons que cette activité a un coût très élevé pour
l’environnement, donc nuisible par son coût social à long terme)
Exemple
d’activités socialement nuisibles exercées par des entreprises à
but lucratif :
-Offre de
produits toxiques ou dangereux
-Mystification
visant à faire croire aux consommateurs qu’il se procurent autre
chose que ce qu’ils achètent en réalité
-Dépenses en
vue de nuire directement à la concurrence (espionnage, sabotage)
-Dépenses
visant à empêcher autrui de copier ses produits (par l’entremise de
brevets ou de dispositif antipiratage)
-Limitation de
la production d’un bien utile afin de maximiser les profits
-monopolisation
-contrôle
militaire des ressources naturelles : implantation, acquisition,
extraction et exploitation à l’encontre ou sur le dos des
populations locales.
-Transfert de
certains coûts (y compris de coûts cachés, comme la pollution) aux
consommateurs, aux fournisseurs ou à la population en général.
-Publicité
suscitant un sentiment d’infériorité chez les consommateurs s’ils
n’achètent pas le produit.
Tout cela est
le reflet de la déréglementation et de la distinction qui est
faite entre coûts privés et coût sociaux. L’entreprise, pour
atteindre son objectif, qui lui est finalement imposé par le
système, doit maximiser ses revenus et minimiser ses coûts privés,
ce qu’elle peut notamment faire en les refilant à autrui (la
pollution en est un bon exemple, elle est supportée par la nature et
par nos générations futures).
Cela
pour dire que le capitalisme, et son libre échange, imposant la
concurrence, ont des vertus mais amènes un ensembles de troubles qui
nous pourrissent la vie au quotidien. Il faut l’admettre.
Mr.
Robin cela est un choix de société, nous français voulons un état
force, des cotisation social forte afin de pouvoir disposer de
service gratuit (Santé, éducation, transport...) de quel droit la
culture anglo-saxon nous imposerait son modèle ? Et ne me dite pas
que même sur le papier ça ne marche pas car vous savez très bien
que c’est la dérégulation qui a fait s’effondrer notre économie.
Si nous avions conservé la capacité de création monétaire, et que
nos maîtres politique n’avaient pas trahis en signant des budgets en
déséquilibres sans se poser de questions, nous ne payerons pas 50
milliards d’intérêts par ans. Ne me dite pas qu’il sont dû à un
excès de dépense ce sont les recettes qui ont baissées, à cause
de l’évasion fiscal des ultra-riches de notre société ; celle-ci,
pour la France, s’élève à 80 milliards/ans.
Nous
sommes déjà à 130 milliards € de manque pour l’état par ans,
faite un petit calcul et vous allez voir que la dette avec la quelle
on nous bassine c’est de l’escroquerie.
Vous
parlez de fonctionnaire privilégiés, mais c’est ridicule, quand
bien même ils seraient inutiles et vivraient au crochet de la
société, ils ne touchent pas des millions ces gens là...