Ça fait 40 ans que j’ai compris. Je passe mes fins de semaine à cultiver tous les légumes et les fruits pour ma famille.
Comme mes voisins font la même chose, et que nous produisons tous plus que nous ne consommons, mais que nous ne cultivons pas tous les mêmes choses au même moment, nous partageons les surplus. Ce n’est même pas de l’échange, mais plutôt une façon d’entretenir de bonnes relations.
C’est un plaisir que de vivre dans l’abondance sans être riche, et en même temps faire un grand bras d’honneur à ces empoisonneurs de l’industrie agro-alimentaire.
Depuis quelques années, je m’efforce de produire mes propres semences. Au départ, il faut trouver des variétés non hybrides et non OGM qui sont bien adaptées au climat et au sol. J’ai obtenu de bons résultats avec des semences échangées par internet avec des Russes et des Bulgares.