Hors pour un esprit antique la matière c’est le diable (voir l’opinion de Plotin quant à celle-ci), le myhte du minotaure (le Taureau en astrologie est le signe de la matière) qui de façon significative règne dans un labyrinthe, en atteste. En effet, la matière se révèle comme un labyrinthe où l’esprit se perd, d’autant plus fasciné par les succès techniques qui lui font croire qu’il est sur la bonne route... Hors rien n’est plus faux comme en attestent les fruits de la science qui se révèlent de plus en plus pernicieux au point de nous mener à l’abîme..

L’homme antique, à l’image de Plotin, visait l’Un, qui ne peut que se trouver dans l’esprit. Notamment dans un vécu réel de l’ici et maintenant.

Puis les grecs devinrent matérialistes... ne comprirent plus les dieux, ne comprirent plus à quoi correspondait cette quête de l’Un... et furent à la source du monde moderne.

Le spirituel fut ridiculisé ne faisant pas le poids par rapport aux succès techniques. Maintenant que le diable est en passe de remporter la partie, la nostalgie du spirituel recommence à hanter certaines âmes..