Oui Lemanu mais la sensation de satiété de l’animal ou de l’homme et qui les pousse à une certaine inaction relève bien d’un fonctionnement instinctuel, un réflexe physiologique.
Le même qui fait qu’il y a une saison des amours à période fixe chez les cervidés.
Ce qui fait la différence, c’est que les êtres humains se sont pour partie dégagés de ces contraintes "naturelles".
Ils ont conscience de s’inscrire dans une histoire, une des accusation que les prisonniers des camps de concentration ou des goulags ont porté contre leur bourreau, c’est d’avoir voulu les réduire à l’état de bête en les privant de tout (d’hygiène, de chaleur, de nourriture, d’identité, d’intimité et même d’espoir).
Ils disent tous que certains ont sombré mais que d’autres ont tenu, ont résisté autant qu’ils le pouvaient avec leurs souvenirs, avec leur culture, avec leur histoire.