FifiBrind acier, aucun soucis sur le
constat : l ’EE est une camisole, envoyons la au diable.
Simplement, s’il faut le faire, c’est
parce que cette organisation ne permet pas d’appliquer une politique
monétaire volontariste, et donc ne peut apporter de réponse
acceptable à la question « de quoi la génération de
demain aura-t-elle besoin ? »
Sortir de l’ EE est un moyen,
probablement incontournable, mais c’est un moyen.
Le système de crédit public, c’est la
fin, le but, le système qui intrinsèquement, par nature, répond à
la question ci-dessus.
Si la sortie de l’EE n’est pas faite
dans cet esprit, celui d’un nouveau Bretton Woods équipé d’un
système de crédit public, avec une conception sérieuse de ce qui
permet une économie physique en bonne santé et au service de
l’homme,elle peut rater son but : on pourrait craindre que
la sortie de la prison européenne ne soit un changement que
d’apparence. C’est ce que Cheminade nomme un repli national
monétariste, expression dont je me demande si elle est
suffisamment comprise, et à mon sens pas assez expliquée sur le
site de S&P.
Sortir sans changer de paradigme
économique, bon ben ça donne du MLP quoi !
Et, pardon, mais où sont les grands
développements de F. Assilineau pour nous expliquer « ses »
conceptions de l’économie physique et les ressorts sur laquelle elle
s’assoit, selon lui ?
L’économie physique, et elle seule,
par opposition à l’économie d’argent sale de la City, est à
promouvoir, ce qui n’est pas garanti, en soi, par la sortie de l’ EE
si ces précisions ne sont pas omniprésentes ...
Au moins Cheminade et Larouche pensent
à cet aspect depuis le début, et c’est cette clef de lecture
qui leur a permis d’affirmer 20 ans avant les autres que ce
système né le 15/08/71 porte son effondrement dans ses gènes,
Europe ou pas , finalement.
Donc, sortir de l ’EE et se
« ré-appropier » la loi de 1973, oui, oui, oui mais sans
perdre de vue une seule seconde l’esprit, le sens à donner.
Une dernière remarque :
Le processus de déclin de
l’économie physique est amorcé depuis l’explosion des accords de
Bretton Woods (15/08/1971). La fin des taux de change fixes a
mécaniquement entraîné la fin de la pensée à long terme, et
l’incapacité de répondre à la question « de quoi la
génération de demain aura-t-elle besoin ? » 25
années de mondialisation ont parachevé le tout, et nous voici en
mai 2012, situation différente de décembre 2013.
Avec un François Hollande qui aurait
pensé ce qu’il dit ( oui je sais, ça n’existe plus un politicard
pensant ce qu’il dit … ), et qui aurait agit en conséquence, (
« mon ennemi c’est la finance » ! Mon cul ! Qui
a pu le croire sincère ? ), la camisole serait moins pire comme
on dit :
Souvenons nous, depuis mai 2012 :
FESF, MES, TSCG, loi de NON-séparation bancaire Moscovici, et que
sais-je encore, tout cela fut entériné, confirmé, l’enculade est
profonde et maintenant même ceux qui ont donné un bulletin à
flamby constatent la trahison et les dégâts : le verrouillage
de la camisole européenne est total, nous voici prêts pour la
chypriotisation, comme c’était attendu mais pas imparable encore au
printemps 2012. Le malade « Europe » est passé en phase
terminale.