Le rire est le propre de l’homme comme disait Rabelais dans Gargantua.

 Et Bedos ne met fait pas rire, mais jamais il me viendrait à l’idée de l’interdire, ou de décreter ce qui relève du rire ou pas. Seuls des esprits malades peuvent vouloir régenter le rire !

On peut rire de tout mais on oblige personne à rire car le rire ne se commande pas. Et inversement personne ne doit nous interdire de rire. C’est ce que l’on appelle la liberté de chacun de rire ou de ne pas rire.

De devoir, rappeler cette évidence, en dit long sur ceux qui voudraient nous interdire de rire.

Mais certains petits tyrans voudraient nous interdire de rire de la bêtise ou du racisme juif comme on peut se moquer de celle des cathos ou musulmans.

Et ces tristes despotes, de juger en conseil d’Etat qu’un artiste sur une scène de théatre, ses paroles doivent être comprise comme du 1er degré.

Et pour condamner l’irrévérence, le juge Stirn invente le non respect de la dignité humaine et ment en affirmant qu’elle figure dans la déclaration de Droits de l’Homme. Il crée la condamnation préventive tout en bafouant aussitôt l’horreur qu’il vient d’inventer, en déclarant qu’il y a un risque à troubler l’ordre public alors que tous les spectacles passés n’ont jamais créé de trouble.

Le juge administratif a rendu un jugement à la hauteur de son imposture, diligent et risible tant il bafoue au yeux de tous, toutes les lois et tous les jugements qui garantissent jusqu’ici la liberté d’expression.

Seul la diaboliation de Dieudo laisse au croire au candide, rassuré, que cette loi ne s’applique qu’à Dieudo et non pas à l’ensemble des citoyens comme toutes les lois.

cqfd

Le rire, la shoah de l’imposture juridique.