Christophe Barbier se
déchaine.
Son édito :
Ce que nous apprend l’affaire Dieudonné
Quelques
perles :
-
Quand il s’agit de génocide, "je ne suis pas d’accord avec ce que vous
dites et je me battrai jusqu’à la mort pour que vous n’ayez pas le droit de le
dire" : Hitler a renversé le
principe de Voltaire.
-La justice supprime les droits civiques de
certains criminels, leur interdisant de voter : perdre sa voix ou sa voix, tel
est le châtiment de ceux qui abusent des droits de la République. Internet ressemble aujourd’hui à un champ
d’impunité, le grand dépotoir libre des haines et des injures. Une quantité
infinitésimale est l’objet de poursuites et l’anomie est, de fait, la loi de la
Toile. Il en sera ainsi tant que les
démocraties ne sauront réguler en amont cette prodigieuse agora, en disciplinant ses membres
ou en les empêchant a priori de nuire
- Dieudonné n’est pas un
humoriste, il est un propagandiste ; il n’est pas politiquement incorrect, il
est idéologiquement infect. Ceux qui vont l’applaudir sont des coupables s’ils partagent ses thèses ou des complices s’ils cautionnent sa pensée par leur présence et
leur rire tout en plaidant la naïveté.
Même l’ extrême gauche est en danger maintenant :
-L’extrême gauche et l’extrême droite usent
d’arguments similaires et s’autoérigent en avocates de la liberté d’expression,
alors qu’elles partagent en fait le même objectif : au nom du débat d’opinion,
ne pas jeter l’eau du bain antisioniste avec le bébé Dieudonné.
Exceptionnel !