@Maqiavel
"En
réalité les luttes syndicales, les luttes des classes on permit l’incorporation
des ouvriers dans le capitalisme par l’augmentation du pouvoir d’achat. C’est
l’émergence de la consommation de masse (+ du crédit de masse + de l’épargne de
masse).Il y’ a sur le plan théorique
un capitalisme de gauche qui s’exprime par les luttes syndicales et un
capitalisme de droite incarné par les propriétaires des moyens de production.
Ces deux entités évoluent en réalité en synergie ! Il n’y a plus en
occident de combat entre le capital et le travail comme au 19 ème , le travail a été incorporé au capital ( donc la dichotomie capital travail n’ est
plus nette et n’ est plus déterminante) et cela la gauche soi disant
anticapitaliste feint de l’ ignorer !Il y’ a eu une
complexification des rapports de classe avec l’émergence d’une classe moyenne
salarié tampon entre capital et travail et aujourd’hui avec la mondialisation, c’est
encore plus complexe. Je pense que le rapport capital/ travail est obsolète."
Je souscris à votre analyse et c’est pourquoi je dis que cette thématique est plus que jamais d’actualité. Votre analyse est celle que tout le monde partage. Il faut cependant prendre en compte 2 facteurs :
-Cette droite capitaliste, propriétaire des moyens de productions, en imposant le libre-échange, la compétition internationale, arrive au summum de ses contradiction. D’un côté, ils veulent concentrer l’appareil de production dans des zones ultra-compétitives en termes de coût du travail. De l’autre, ils souhaitent refourguer ces produits à des populations en voie de paupérisation de plus en plus prononcée du fait de la désindustrialisation, qui voient leur pouvoir d’achat baisser drastiquement. Le capital se concentre et génère ce degré de contradiction suprême. Cela ne résout en rien le problème de l’idéologie veau d’or dont le peuple est atteint. On ne peut qu’espérer la prise de conscience d’une fraction du peuple grâce à la radicalisation de la crise.
-Cette gauche capitaliste dont le but est de nous faire gagner un peu d’argent à la fin du mois pour que nous consommions bien sagement est désavouée par le peuple : La sociale-démocratie hollandienne qui se crashe sous nos yeux, Mélenchon qui m’a l’air à bout de souffle.
Le premier facteur entraînant le deuxième, nous assistons à un véritable changement de paradigme. Les temps à venir vont, parce que ce modèle est voué à rencontrer de nombreux obstacles et à se muer en une machine totalitaire au sens orwellien, connaître la réapparition de cette dichotomie. Certains considèrent le capitalisme comme une dynamique inébranlable, capable ad vitam aeternam de rebondir sur ses contradictions.Ayant une vision également eschatologique, sans laquelle on ne saurait comprendre la direction que nous prenons, je ne m’inquiète pas trop, car je connais le camp victorieux par avance.