Face à 5 contradicteurs qui s’étaient promis sa tête, Asselineau s’est admirablement tiré d’une situation à hauts risques. Il n’avait d’autre choix que de rester didactique. Même si des observateurs avertis ont eu l’impression qu’il usait de ses "marottes", les 5 se sont trouvé confrontés à des propos factuels auxquels la connivence habituelle et le consensus médiatique ne les a pas habitués. Même Quatremer, pourtant "assez bon débatteur" admet que l’argumentaire est nouveau et déstabilisant. On ne doute pas que vous vous seriez joint à ce choeur de grognements lorsque l’origine nazie de l’UE fut évoquée. Pourtant le niez-vous ? Êtes-vous de ces utopistes eurobéats qui s’offensent aux discours iconoclastes ? Je ne vous renverrai pas au dossier de Walter Hallstein, technocrate collaborationniste du régime nazi recyclé par les USA après la guerre pour jouer le rôle éminent de premier président de la commission européenne, vous le connaissez parfaitement. Il faut à mon sens insister encore et encore sur le fait que les USA sont effectivement à l’origine de tous ces changements lents mais majeurs. Leurs réseaux d’influence ont parachevé la corruption des élites, à commencer par la French American Foundation dont je vous ferai grâce de citer les membres les plus influents. Cette subversion n’a pas épargné les autres pays d’Europe et ce n’est pas du complotisme, un mot que vous utilisez bien trop souvent pour que l’on s’entende. On en est arrivé à cette situation où une personne honnête qui vient défendre la souveraineté nationale, un des principes de notre constitution, je le rappelle, s’expose aux aboiements de la meute. M. Dupont-Aignan en a déjà fait les frais. A son propos et pour vous renvoyer l’argument, je ne le trouve pas très performant quand on voudrait à sa place un homme percutant et pertinent. S’il a quant à lui des conseillers en communication, peut-être devrait-il en changer ?