« Nous défendons des valeurs universelles, elles sont non seulement républicaines, mais universelles... »
Le problème, Ludivine, est que Valls considère la République en danger pour un oui ou pour un non. Enfin, surtout pour arranger ses affaires et celles de ses copains...
 
Cette histoire me fait penser à l’« Affaire des fiches » ! Une opération de laïcisation de l’armée au début du XXe siècle à l’initiative du général Louis André, ministre de la Guerre, assisté par les loges radicales socialistes du Grand Orient. André et ses compères avaient organisé un réseau d’espionnage à travers le pays. Entre les commentaires sur la vie privée et les annotations « vieille peau fermée à nos idées » « cléricafard », « cléricanaille » ou « calotin pur-sang », la constitution de fiches avait duré deux ans. Un procédé peu orthodoxe pour freiner l’avancement des officiers jugés insuffisamment républicains et réaliser la promotion des autres.

C’est Jean-Baptiste Bidegain (1870-1926) qui a révélé le pot aux roses, un initié du 18ème grade, nommé secrétaire adjoint du Grand Orient de France le 1er janvier 1901. Ce poste lui avait conféré un pouvoir non négligeable au sein de l’organisation. Impliqué dans l’« Affaire des Fiches », il a déclenché le scandale en transmettant à plusieurs députés de l’opposition les preuves de la délation dans l’armée. Cela a coûté son poste au président du Conseil Émile Combes (premier ministre), le frère la truelle instigateur de la loi sur la laïcité de 1905. Jean-Baptiste Bidegain est par la suite devenu un militant anti-maçon et s’est suicidé en 1926 (voir son ouvrage : « Une Conspiration sous la Troisième République. La Vérité sur l’Affaire des Fiches », 1910).

Qui est le commissaire dans les Yvelines ?