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Commentaire de Éric Guéguen

sur Rousseau et Ibn Khaldoun se prêtent leur langue


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Éric Guéguen Éric Guéguen 14 mars 2014 12:05

@ medialter :
 
Je ne prétends pas être "érudit". Je sais simplement que je fais de mon mieux pour m’endormir moins con le soir.
En revanche, vous n’avez pas compris ce que j’ai dit : je ne dis pas que Rousseau n’est pas responsable de l’inanité des Droits de l’Homme, il l’est, c’est certain. Mais je loue son scrupule anti-moderne, son attachement au christianisme (tout maçon qu’il était), son honnêteté maladroite, parfois niaise, sa méfiance à l’égard de la science à une époque où il était le seul dans ce cas, ainsi que son souci du commun face à l’emprise marchande. Là aussi il était bien le seul à s’en soucier. En outre, il était patriote, et ça, ça me plaît particulièrement.

Enfin, c’est un grand écrivain, ce qui ne gâte rien. C’est certainement - à mes yeux - l’une des cinq ou six plus belles plumes francophones (avec Voltaire ou Flaubert). Je suis, en revanche, le premier à déplorer que ces sots de révolutionnaires l’ait appelé Jean-Jaaaaacques, comme un pote. Ça lui a porté préjudice.

 

PS : Quand je lis "franc-maçon" dans un commentaire, ça devient épidermique, je me gausse. Ramener la complexité et les travers de la modernité à un simple complot d’illuminés en tabliers, c’est risible. C’est un biais que l’on rencontre trop souvent ici, et croyez-moi, je vous sais trop intelligent pour y céder.


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