Sinon comme solution, moi je ne pense pas que la verticalité
soit la solution, pas plus qu’une combinaison entre verticalité et horizontalité,
je pense qu’il faudrait sortir de ces deux axes, que je trouve pervers et
qui sont un frein à l’exploitation maximal du potentiel des individus , c’
est la caractéristique des systèmes organisationnels humains post paléolithique
que de contraindre , les hommes doivent entrer dans des moules et des catégories
types pour que le système fonctionne , c’ est obscène , le système n’
existe plus pour les hommes mais les hommes existent pour les systèmes !
C’est l’un des reproches que je fais à l’Etat, ce qu’a
parachevé le capitalisme à l’ extrême !
A la verticalité et à l’horizontalité,
je préfère la circularité ou le
collectif holomydal ! C’était le
mode de fonctionnement des communautés primitives de chasseurs cueilleurs du paléolithique,
des Individus qui régulent leurs actions sur le
collectif mais agissant avec une grosse
marge de manœuvre et sans chaine de commandement, chacun sait ce qu’il doit faire parce qu’il a accès au tout et connait la finalité de chaque
action collective qui sont en général cyclique (calqué sur les rythmes des
saisons). Mais cela ne fonctionne que pour les petits groupes !
Il faudrait être capable
de le reproduire pour les grands groupes mais cela n’a rien d’évident !
Mais s’il faut rester sur
ces deux axes, la tri -articulation permet de’ ne pas tout mélanger et mettre
dans le même sac :
1. s’il y’ a une verticalité
qui doit absolument exister, c’est dans le domaine culturel, notamment avec la transmission du beau et du vrai, tout ne se vaut
pas
dans cette sphère mais en même temps, elle ne doit surtout pas être contraignante
pour permettre l’actualisation optimale du potentiel humain !
2. On peut tolérer une verticalité politique (comme un mal nécessaire) à condition qu’elle le soit
réellement (que les meilleurs soient les plus vertueux moralement et techniquement,
ce qui ne peut être déterminé qu’après avoir donné une orientation générale à la
société) et qu’ils soient sous contrôle des gouvernés (par des contre pouvoirs
dont la puissance doit correspondre à la puissance des gouvernants).
3. Dans le domaine de l’économie, il ne peut y avoir de verticalité, c’est
un non sens que de parler de verticalité dans ce domaine.