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Commentaire de eQzez

sur L'éthique protestante et l'esprit du capitalisme par Max Weber


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eQzez eQzez 21 mars 2014 10:25

Il faut une ethique musulmane sur la finance, depuis 2008 l’université de strasbourg et plusieurs autre, etudient la charia (la guidée ou l’ethique) pour une finance juste et saine.


http://www.dna.fr/economie/2013/10/14/strasbourg-mecque-de-la-finance-islamique
http://www.em-strasbourg.eu/docs/plaquettes/du_fi.pdf un mba de finance islamique
http://www.economie.gouv.fr/cedef/finance-islamique question frequente sur la finance islamique.

Pour ceux qui disent, qu’on devrait laisser la religion dans le domaine privé,dans le domaine de la finance , il est prouvé qu’elle a toute sa place et merite qu’on s’y attarde et je dirais que voila l’ethique d’aujourd’hui (capitalisme à outrance , liberalisme immoral) a montré ses lacunes et son abjection ou ignominie, l’ethique islamique sur la finance est de loin la plus saine et la plus juste. 
Notion à connaitre pour commencer :
mousharaka  : les partenaires apportent les fonds, mais seulement l’un d’eux dispose de la charge de la gestion du projet. Concrètement, les banques islamiques ont développé la mousharaka mutanaquissa qui consiste à participer au financement de l’acquisition notamment d’un bien immeuble (d’habitation). Une grande partie des fonds (90 %) est apportée par la banque et le reste (10 %) par le particulier. Le remboursement obéit à un tableau d’amortissement qui comprend, outre le capital principal, les bénéfices tirés par la banque pour cette opération.
mourabaha est une double vente, entre un vendeur et un acheteur, par lequel le vendeur achète le ou les biens requis par l’acheteur et le ou les lui revend à un prix majoré. Les bénéfices (marge bénéficiaire) et la période de remboursement (versements échelonnés en général) sont précisés dans un contrat initial. Il s’agit du principal outil utilisé par les banques islamiques pour prêter de l’argent à leur client, tout en conférant une valeur-temps à l’argent.
ijara est la mise à disposition d’un bien moyennant un loyer (c’est un équivalent du crédit-bail ou de location avec promesse de vente).

Un autre aspect de ce contrat est assimilé à une opération de crédit-bail à l’issue de laquelle le titre de propriété revient au bénéficiaire.

sukuk est l’équivalent islamique d’une obligation où l’intérêt devient un profit prévu à l’avance à risque quasi-nul. Cette forme d’obligation est particulièrement utilisée pour les financements immobiliers.
istisna  est un contrat de construction par lequel le client demande à un constructeur d’édifier un ouvrage payable par l’intermédiaire d’un financier, d’avance, à terme ou à tempéraments, conformément à un cahier des charges.

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