@Jean : En fait je ne voulais pas trop charger la mule non plus, en plus de digresser (ici le sujet est la censure dont serait victime le sieur FA). Cependant, je vous l’accorde, cet "oubli" est probablement symptomatique du fait qu’à chaque fois que l’UPR pointe son museau ces derniers temps ce n’est précisément pas à propos de leur programme (qui s’appliquerait dans quel cadre ? nul ne le sait, encore une fois, vous-mêmes semblez également l’ignorer, je vais donc oser nous qualifier tous deux d’abrutis qui n’ont rien compris à rien ;)) mais pour des motifs autres que leurs apparentes ambitions politiques dont je ne discute même pas ici.
Le fait qu’il ne s’agisse pas en plus, à proprement parler, de leur programme à eux, ne fait qu’abonder dans le burlesque d’un décor numérique que les militants de ce parti ont eux-même monté.
En même temps, mon but n’est pas de faire du trollage anti-upr (donc, pour vous répondre : non, pas de copy/paste de commentaires d’articles en articles, je reste résolument favorable à l’échange argumenté ... même contre les bots upr).
En fait je n’ai rien contre cette formation politique en particulier, j’essaie juste de comprendre en étant attaché à la sémantique ("formation"... et non "parti") car présentement, et selon des critères évidents (êtes-vous représentants du peuple ou a minima prétendez-vous à l’être ?) l’upr n’est pas un parti politique.
Pour compléter (j’arrive Fifi, ne vous impatientez pas !), il s’agit d’une organisation en étoile, une sorte d’agglomérat d’individus hétéroclites (ça c’est pas original) semblant vouloir faire quelque chose mais sans s’en jamais donner les moyens.
Sur un plan plus matériel, l’upr est à mon sens un authentique phénomène sociologique remarquable en ce sens qu’il est une sorte de manifestation cruellement contemporaine des affres de la déliquescence de l’idéal politique (dont le but est de changer le monde) de nos dernières déceniies (un peu comme le monochrome peut l’être à l’art contemporain si vous voulez) mais déclinant néanmoins les caractéristiques typiques de notre époque : déconnexion des réalités, grandiloquence illégitime et hyper-individualisation.
Le siècle où l’on peut tout connaître sans ne rien savoir est décidément bien étrange.
@fifi : Votre seule réponse est, en plus de me mépriser par cette déformation puérile de mon pseudo, de faire de la réclame pour votre formation. Navré mais j’ai déjà un aspirateur. Cessez donc de spammer, et "répondez !" plutôt comme dirait Jean-Jaques Bourdin !
En outre je n’ai affirmé nulle part que l’upr n’avait pas de programme contrairement à ce que votre réponse laisse suggérer (allez savoir si je ne le connaissais pas avant même que vous soyez encarté cher Fifi...) puisque je l’évoque dans mon précédent commentaire.
En revanche j’affirme que les français (65 000 000 de français - 100 000 (vues youtube), ça fait mathématiquement 64,9 millions de gens qui globalement ignorent votre parti/son leader, navré pour cette vulgarité arithmétique) s’en passent allègrement, et qu’objectivement, une infime minorité de la population le connait votre programme rechapé (et son candidat qui n’en est pas un, pas facile à suivre...), et ce, non en raison du prétendu blacklistage dont serait l’objet FA mais tout simplement parce que sur le terrain politique - vous savez, les élections... - l’UPR n’existe tout simplement pas ;
et c’est ainsi que fort logiquement, Bourdin et ses collègues, par ailleurs harcelés par les militants en question, n’ont toujours à ce jour objectivement aucune raison de recevoir ce monsieur.
FA et l’UPR ne sont, techniquement parlant, pas des acteurs politiques au sens où tout un chacun le comprend, à savoir des personnes physiques et morales qui militent et défendent leurs idées lors d’un suffrage, quel qu’il soit, dans le but explicite d’accéder à des responsabilités, qu’elles soient législatives ou exécutives. Objectivement le mouvement que dirige FA n’aspire pas à exercer des responsabilités, quelles qu’elles soient (cantonales, communales, inter-communales, départementales, régionales, parlementaires, présidentielles ou européennes (au temps pour moi, sauf sur ... 8 circonscriptions en 2014)).
La politique, même si c’est ainsi que vous la percevez parce que probablement élevés à cette bouillie au point d’en faire ce que vous en faites (à savoir singer une attitude que vous méprisez chez les autres sans probablement même en être conscient), la politique disais-je, ne consiste pas à se contenter de parader dans les médias pour expliquer que vous et le mouvement que vous prétendez incarner seraient les plus efficaces ["salutaire" comme vous dites] pour résoudre les problèmes du pays et de faire du team-building à grand coups de "si on passe pas dans les médias, c’est parce que c’est nous qu’on a raison, hein les gars !!!"
Tout ça, fifi, tout ce que vous faites à l’UPR, c’est ce que l’on appelle de la communication (je vous le concède c’est important, et vous êtes plutôt efficaces sur ce plan, et c’est du reste le seul). De la com, mais pas de la politique.
Le but d’un parti politique, fifi, n’est pas de convaincre Bourdin, Apathie et cie. En principe votre objectif à vous, du moins si vous êtes vraiment ce que vous prétendez être, devrait être en toute logique de convaincre la population du bien-fondé de vos idées, de militer pour celles-ci et de vous présenter aux différentes élections dans le but de les mettre en application.
Je ne m’en réjouis pas plus que je ne le déplore mais c’est juste ainsi : votre parti n’en est pas un, ne vous en déplaise. Quant à votre attitude hautaine, sachez qu’elle n’est pas digne de représenter qui que ce soit. Bonne chance pour la suite.