Deux ou trois petites choses, messieurs les dissidents : Malgré tout le respect que je dois à ceux qui se bougent le cul de manière indépendante pour tenter de redonner ses lettres de noblesse à une profession qui a tourné à la prostitution, à savoir le journalisme, je trouve qu’il faut, avant d’accuser quelqu’un, aussi détestable soit il, d’avoir des éléments plus solides que Pierre Péan, qui n’a pour ainsi dire dans ce cas précis, aucune preuve de quoique ce soit de l’implication supposée de KoushKoush Nerf dans le trafic d’organe, il n’y avait donc pas matière à lui rentrer dans le cadre de façon aussi agressive puisque ces méthodes discréditent la presse "indépendante" à l’éthique et l’intégrité "irréprochables".
C’est la même connerie que fait Laurent Louis en affirmant sans l’ombre d’une preuve et publiquement que Di Ruppo est un pédo qui perd le fil du fils de Phil.
Des manières de faire qui discréditent les penseurs alternatifs et les vrais résistants au système dont j’ai l’honneur de faire partie, bien modestement et à ma manière.
Ce sont des méthodes contre productives qui frisent le grotesque et la non crédibilité, ce qui est somme toute assez dommage, il y a déjà bien assez de zigotos dans ce fourre tout que l’on ose appeler dissidence, hein, je pense à Boulet Crade dont voici les dernières infos sur le facebook d’Alain Soral :
Bonjour Alain,
Je réagis très vite à vos posts et aux dernières vidéos sur Boulefkhad
Boulefkhad. J’ai toujours tenté de garder une position neutre, celle de
scripteur (j’ai passé quatre mois à écrire son livre "Bruno Boulefkhad,
seul face à la Banque", suite à une promesse faite au dernier bal des
Quenelles), car j’ai vite pigé que Bruno est vraiment un bourru à tête
dure. Je sais qui il est, et je connais
ses limites, ses réflexes. Je lui ai dis et répété qu’il joue au con,
qu’il se met à dos les gens qui lui ont permis de faire connaître son
combat, qu’il n’a pas à fanfaronner (pour la première fois, avant-hier,
je lui ai raccroché au nez, tellement il m’a soulé). Il n’a ni
l’entendement ni les outils nécessaires pour comprendre E&R. Il
n’écoute personne, et crache bêtement, car la course aux dons et la
vacuité de sa démarche l’ont rendu amer. Son combat, in fine, est
égoïste. Il le dit lui-même (et pas assez, je pense). Et il aime parfois
laisser entendre, ce que j’apprécie moyennement, qu’il peut devenir
potentiellement dangereux "si on le pousse à bout", genre prendre les
armes (mon cul...). Quand je fais les comptes, je constate que j’ai
écrit un livre dont je n’ai vendu que 50 ex. (normal, je n’ai aucune
visibilité et il n’en parle pas du tout autour de lui), il m’appelle
toutes les quatre matins pour que je lui remette des thunes (il reçoit
75 % des droits tous les trimestres... mais on va insister et se montrer
bien lourdingue, hein, on ne sait jamais), coupe la parole sans cesse,
n’écoute rien, s’emporte comme un enfant attardé qui pense que tout lui
est dû.
Je dispose de plusieurs heures d’entretiens, de ses
courriers aux "officiels", des conclusions de son avocat, je sais que sa
femme a une entreprise, qu’il avait plusieurs entreprises à côté de son
garage (le seul point qu’il a gardé dans l’ombre vis-à-vis de moi), que
lui et sa femme ne sont pas à la rue, que cette dernière vient d’avoir
gain de cause dans leur procès contre le Crédit Agricole, etc. Et ça me
fait doucement marrer qu’il prenne le melon comme ça.
Bruno se croit
"dans le vrai, dans le réel", mais c’est juste l’émulation. Ça le rend
con et il se montre gravement inconséquent.
Perso, j’ai fait un
livre pour dire d’où il vient, quels choix l’ont amené à combattre de
cette manière, sans légitimer intellectuellement sa démarche. J’aurais
seulement aimé un poil plus de reconnaissance (même si mon éducation me
commande de ne pas en attendre...) et le voir rester logique – et à sa
place –, et non pas chouiner pour des thunes pour le moment suivant
attaquer et tenter de disqualifier ses supports afin de faire du buzz
(quand on ne s’élève pas soi-même, on marche sur la tête des autres...).
Bref, toute cette histoire, c’est bien de la merde, et je suis sûr
que sur le long terme, les gens sauront faire le ménage entre ceux qui
se batte pour le bien commun de manière noble (E&R, dont je suis, et
d’autres) et les âmes pénibles mais éphémères comme Bruno, qui n’en ont
rien à foutre de personne.
À bientôt,
S.D.