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Commentaire de steph bigorneau

sur Vincent Brousseau, ex-économiste de la BCE, tête de liste UPR aux européennes


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steph bigorneau 21 avril 2014 18:28

@ Avlula
Oui je dois reconnaître que depuis quelques mois ils se sont calmés au niveau des dérapages, normalement c’est un tout les trois mois.
Par contre dire qu’à sa tête il n’y a que des gens respectables, je n’irai pas jusqu’à là vu la façon dont ils parlent de leurs électeurs quand ils motivent leur troupe.

Le FN n’a jamais fait peur au système, sinon il n’aurait jamais été mis en avant dans les médias en 1980 à une époque ou il y avait moins de 300 adhérents. Il faut reprendre les thèmes de campagne du FN
- quand parlent-ils de renationalisation de secteurs clés, ils parlent de la loi Pompidou-Rotschild (je pense que c’est incidemment pour dénigrer les juifs alors qu’il faudrait combattre le lobby bancaire), mais parlent-ils du mécanisme de création monétaire scripturale (la plus grosse arnaque depuis les banques centrales privées, c’est vrai qu’à l’UPR on ne propose pas la nationalisation immédiate de toutes les banques, mais uniquement si elles sont refinancées par l’argent publique, ce qui ne saurait tarder à mon avis...)
- Ils ne cessent de faire des allers et retours entre dénonciation de l’union européenne et renégociation des traités, quand ils auront une position claire et stable sur le long terme on pourra peut être les prendre plus au sérieux.

Mais j’aurais en tout cas du mal tant qu’ils mettront en avant l’immigration comme seul problème de notre société. C’est pour moi donner une réponse trop simple à un problème plus complexe.

Pour faire simple ils se prétendent proches du peuple, mais leur histoire les rapproche toujours plus des patrons que des salariés. Je ne dis pas que les petits patrons n’ont pas de problèmes, mais c’est dans le cadre d’une crise de la demande et non pas d’une crise de l’offre comme Holande tente de nous le faire croire.
Toute relance de la demande est vouée à échouer tant que l’on aura pas un contrôle des mouvements de capitaux et de nos barrières douanières. Toute chose impossible dans le cadre des traités européens que nous ne pourrons jamais renégocier. Une seule solution sortie immédiate.
Pour moi l’UPR est le seul parti analysant la société avec justesse et proposant un programme cohérent.


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