Le problème est moins la peine de mort en elle-même que la légitimité communautaire de ses éventuels instigateurs. Que ce soit la population entière (référendum), un groupe "représentatif" (jurés) ou, pire encore, le législateur d’un système théologique déguisé en démocratie (le sionisme), ce sont des individus qui décident arbitrairement que ...
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Le problème qui se pose est donc bien plus profond, il s’agit de la légitimité du positivisme juridique par rapport au droit naturel. Je ne sais pas pourquoi ( :)) ) mais c’est ce débat de fond qui est évité coûte que coûte par le système, et en 2500 ans, le débat n’est jamais entré en profondeur, comme l’a développé Léo Strauss.
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Essentiel, ce débat, car si nous devons vivre dans l’arbitraire, il ne faut plus venir s’étonner que l’arbitraire fasse tache d’huile à tous les niveaux.