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Commentaire de Natroy

sur Souverainistes de notre beau pays : unissez-vous !


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Natroy 2 juin 2014 23:46

FifiBrind_acier :

Justement, François Asselineau a une attitude (irresponsable…) de diviseur ; reprenons parmi les points de la charte :

« * Avoir dans son programme des éléments de progrès social. »

Déjà, le terme « progrès social » est assez fourre-tout en soi ; mais en plus, on peut soupçonner que ce point appelle une politique économique de gauche (au moins partiellement), du style logements sociaux ou maintien de l’État-providence (j’avais jeté un œil au programme de l’UPR voici maintenant un bon moment et je me souviens distinctement y avoir vu ce genre de choses) ; rien que là, il y a un facteur de conflit (même s’il est vrai que le néo-FN est devenu plutôt compatible avec cela, mais il y aura sûrement des électeurs souverainistes pour ne pas apprécier du tout cette orientation).

« * Ne pas tenir des propos qui divisent les Français. »
Plus grave que le point précédent : cette phrase cache en fait en douce une soumission au politiquement correct sur certains sujets, dont on comprend bien qu’ils comprennent notamment l’immigration (sujet majeur s’il en est pour l’avenir démographique du pays !!) et le deux poids, deux mesures vis-à-vis des organisations juives comme le CRIF ou la LICRA (sujet important également, car on a là une Police de la Pensée, notamment en matière de politique étrangère par rapport à Israël pour le CRIF et d’immigration pour la LICRA, pour ne parler que de ces deux-là).
Comment peut-on imaginer un seul instant faire une union sacrée en exigeant une telle soumission au Système ?! C’est de la folie.

Et j’ai passé sur la sortie de l’euro (car on peut en effet être souverainiste tout en étant prudent sur cette question précise, car en sortir n’est pas si simple).

Cependant, fondamentalement, je pense que cette idée d’« union des souverainistes » est viciée à la base, pour la simple et bonne raison que le dénominateur commun est trop petit : les déchirements sur d’autres thèmes sont trop violents du fait de divergences de fond (immigration, sujets sociétaux…).


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