- Une
planète avec 99 % de débiles serait un enfer pour les 1%."
Une
structure sociale comme celle là par définition ne fonctionnerait pas.
Mais
on peut imaginer une structure pyramidale avec une répartition des
connaissances et des compétences qui irait en s’amoindrissant plus on irait
vers le bas, ce qui est d’ ailleurs un grand classique des sociétés qui ont emmargées
depuis le néolithique et se sont constitué en groupe ultra sociaux (rassemblant
plusieurs millions d’individus).
Et
c’est en partie lié au fait que ces sociétés pour fonctionner doivent intégrer
des paramètres tels que la prévisibilité et la planification, car elles des difficultés face à l’instabilité.
Pour
garantir la stabilité, il faut que les individus s’insèrent comme des pièces s’insèrent
dans une machine, le conformisme devient une nécessité et l’abêtissement des
masses en découle naturellement !
Pour
nos sociétés modernes et techniciennes, on pourrait par exemple imaginer
-une hyperclasse nomade : il s’agit du haut
du panier, pas même 0.001 % de la population mondiale. Elle serait chargée
de formuler les ordres en
fonction de la situation tactique et au regard de la stratégie. Au regard de
son rôle, elle doit échapper au phénomène global d’abrutissement et elle
peut y arriver parce qu’elle est peu nombreuse et à condition de se structurer
identitairement.
-une classe supérieure : les 1 %, qui
doivent transmettre les ordres et, parfois, les interpréter. Le savoir reste
une nécessité mais à un degré moindre, elle peut être atteinte par
l’abêtissement généralisée mais pas trop en profondeur.
-une classe moyenne : les 20 % qui doivent
comprendre les ordres et qui doivent donc être formé pour les
exécuter, ce qui nécessite de la discipline. Le savoir n’est plus ceci une
nécessité, seules les compétences techniques comptent. Pour la discipliner,
elle doit passer par un bourrage de crane idéologique sans queue ni tête, par
un conditionnement qui doit en faire des chiens de garde réagissant
systématiquement de façon pavloviennes.
-une classe inférieure : le reste, qui doit être
maintenue au calme grâce à des dérivatifs abêtissant
sans doute virtuel.
A ce schéma simpliste il faudrait rajouter plusieurs variables
comme les luttes entre oligarchies rivales , le territoire qui sert de levier de puissance , la gestion des ressources etc.