La souffrance n’est pas un croquemitaine dont il faut se débarrasser, elle est au contraire une aide précieuse à notre devenir. Elle correspond à une désynchronisation de notre représentation du monde à ses réalités. En resynchronisant, nous grandissons en modifiant cette représentation et la souffrance est digérée, et ce cycle se poursuivra jusqu’à la Connaissance absolue, comme l’a résumé le Bouddha : "Toute souffrance est issue de l’ignorance".
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Il faut se méfier comme de la peste de ces auteurs new-age qui servent sur un plateau quelques recettes de cuisine. Celui-ci propose quelques pirouettes psychologique du genre " Vous avez découvert votre propre force intérieure". Tu parles. On dirait Paul Coelho qui prend son lecteur dans le sens du poil en lui évoquant sa mythologie personnelle. Comme si on pouvait trouver une quelconque mythologie dans les vies de merde de la plupart des gens.
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Il ne faut pas se leurrer, plus on cherchera à évoluer, plus il faudra des changements radicaux dans notre vie, et plus grandes seront les souffrances car il faudra toujours y laisser sa vieille peau. Personne n’est prêt à assumer des changements en profondeur, c’est pourquoi ces auteurs qui proposent des trucs faciles et immédiats pour un peu de soulagement ont un succès planétaire.